Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 285

Fi~ni.

“Shii, ne devrais-tu pas rentrer ? Tu es un peu… Non, tu es actuellement très étrange.” (Hokuto)

“… J’ai l’impression… De planer. Mon corps me picote et je me sens fébrile Mais ce n’est pas si mal. Cela ne me dérange pas de rester ainsi pour toujours.” (Shii)

“Pff…” (Hokuto)

“C’est quoi ce soupir ?!” (Shii)

“Je me demandais si ce Ryoma t’a infecté avec quelque chose.” (Hokuto)

“Ryoma ? Ah, l’un des assassins qui voltigeait comme un papillon et dansait comme une abeille.” (Shii)

“Ouais. Depuis que cette personne t’a approché, tu agis étrangement.” (Hokuto)

“Hmm~, je suppose que oui… J’ai le souvenir d’avoir été piqué par quelque chose.” (Shii)

“Waka-sama est également dans cet état, alors… Bon, laissons Shiki-sama ou Tamaki-sama vérifier ça. Compris ?” (Hokuto)

“Oui~.” (Shii)

Apparemment, Shii et Hokuto était en train de converser.

Ah… Mais c’était vraiment décourageant.

Je me sentais lourd.

“Bien, bien, Waka. En tout état de cause, la négociation a tourné en notre avantage.” (Tomoe)

“C’est exactement comme Tomoe l’a dit-desu wa, Waka-sama. Plus tard, j’aimerais te donner la permission pour quelque chose en rapport avec Rokuya et Aznoval… Tu n’as juste qu’à acquiescer une fois de la tête et je m’occuperai de tout…” (Mio)

Tomoe et Mio semblait vouloir me demander quelque chose.

Au fait, Beren est collé Aznoval-san par rapport à son épée.

… C’est ça. C’est la faute de cette épée.

Il était bien trop compatible avec Aznoval-san.

Même en ayant été brisé, elle pouvait se restaurer d’elle-même en plein milieu du combat et permettait aux bêtes illusoires de la posséder pour obtenir une grande variété de pouvoirs.

C’était une épée qui lui était uniquement dédiée.

Mais… Maintenant que j’y réfléchissais, les gens à ses côtés ont donné plusieurs indices sur lui.

Lors du récent combat avec Aznoval-san, je l’ai considéré comme dangereux, je me suis adressé à lui comme je le ferais avec un ennemi et j’ai essayé d’en finir avec ce combat en le mettant dans un état où il lui serait impossible de parler.

C’était le pire.

Parce que je pensais pouvoir le vaincre.

Et j’ai décidé de le faire.

Alors que j’aurais dû faire semblant dans un combat serré afin de réduire l’animosité de Pique-Nique au Jardin des Roses, et pour couronner le tout, abandonner au bon moment.

C’était pourtant simple.

Si c’était Rembrandt-san, il aurait été en mesure d’estimer le meilleur parti dès la proposition du combat contre Aznoval-san et aurait parfaitement suivi son plan.

En ayant abandonné, on aurait pu avoir une atmosphère apaisée pour la négociation avec Pique-Nique au Jardin des Roses pour le bien de notre objectif et je n’aurais rien perdu dans l’histoire.

Cela aurait été ‘ Aucun risque pour gros gain’.

Je n’étais pas un drogué du combat ou un guerrier ; Juste un marchand.

Cela aurait dû être ainsi, et pourtant…

Il n’y avait rien de positif dans ce que j’avais fait. Non seulement ça, mais je me suis fait blesser et j’ai inquiété tout le monde.

C’était tout simplement décourageant.

“Mio, ne fais rien à ces deux-là. Ce n’est en aucun cas un acquiescement. Entendu ?” (Makoto)

“P-Pas moyen. Juste un peu, un tout petit peu. Cet homme m’a humiliée comme jamais avant et l’autre a osé entailler le visage de Waka-sama… Alors juste un tout petit peu. Je serais être discr…” (Mio)

“… Mio.” (Makoto)

J’ai entendu ce que Rokuya-san a fait à Mio.

J’avais bien mes idées à ce sujet.

Mais plutôt que de ressentir quelque chose envers lui… Il serait plus correct de dire que je ressentais quelque chose envers moi.

Honnêtement, je me détestais en ce moment même.

Je devrais pouvoir m’en remettre correctement, mais je n’y arrivais pas pour le moment.

La négociation a tourné avec Tomoe comme négociatrice principale, et de l’autre côté, il y avait Vivi-san, Ageha-san, Nomad-san, qui faisaient avancer le dossier et c’était déjà pratiquement boucler.

J’ai utilisé la médecine de Shiki que Tomoe, Mio et Beren ont ramené d’Asora pour traiter l’entaille sur ma joue et j’étais présent aux négociations juste pour la forme.

Comme j’ai perdu une bonne quantité de sang, Tomoe m’a dit : ‘Je vais prendre les devants pour faire avancer correctement les négociations’.

Eh bien, au bout du compte, mon rôle était pratiquement de la coercition. Un peu comme les Statues de Gargouilles à l’entrée des manoirs.

Après avoir agi de manière aussi stupide, c’était le mieux que je puisse faire.

… Ah…

“Euh… Compris. Hum, Waka-sama, est-ce que ta blessure va mieux ?” (Mio)

Blessure.

La blessure à ma tête.

À la fin du combat, le Iaido, qui était le carte maîtresse d’Aznoval-san, m’avait entaillé le visage.

Juste après… Il a arrêté son épée dans une posture non-naturelle, a fermé les yeux et a abandonné.

Si c’était moi qui avais dit ces mots, tout ce serait fini harmonieusement.

Quand je l’ai entendu dire ça, je suis revenu à moi.

Plutôt que dire que j’étais ‘revenu’, c’était plus comme si je m’étais souvenu du pourquoi.

Pourquoi nous étions ici.

Ce n’était pas pour combattre.

Ma vision était complètement teintée par le sang, mais dans ma tête, tout était blanc.

Son épée a entaillé juste au dessus de mon sourcil, et avec une sensation déplaisante qui me faisait pense que l’os à été touché, elle a glissé pour s’en aller.

La chaleur, qui est venue par la suite, s’est calmée à l’intérieur de ma tête.

En d’autres mots, ma vision était teintée par le sang.

Je devais pas mal saigner.

La tête était une partie importante, alors même les petites coupures saignerait abondamment. C’était quelque chose que j’avais déjà entendu, je ne me suis donc pas soucié de ça.

Mais deux secondes après qu’Aznoval-san eut abandonné, tous les membres de la compagnie Kuzunoha m’ont entouré.

Il paraît que c’était bien qu’il restait au moins une couche de peau.

Même si ce n’était pas au niveau d’une mort instantanée, cela pouvait être catégorisé comme une blessure grave.

Et pourtant, ce que je pensais à ces derniers instants du combat… Ce n’était pas quelque chose de vraiment bien.

“Bien sûr. Merci, Tomoe. Grâce à a toi, je pourrai transmettre un bon rapport à Rembrandt-san.” (Makoto)

“Pas de soucis. Après tout, je t’accompagne lors de ce voyage. C’est donc normal de t’aider.” (Tomoe)

“… Hé, si nous avions continué à nous battre ainsi, que seraient devenus les négociations ?” (Makoto)

“Le résultat en lui-même… N’aurait pas beaucoup changé. Les négociations seraient devenues un ordre et la coopération serait devenue de la subordination.” (Tomoe)

“Hahaha, cela aurait été le pire.” (Makoto)

Cela n’aurait plus été une négociation ou un contrat.

“Ne t’inquiète pas trop pour ça, Waka. En premier lieu, la proposition d’Aznoval était déjà un pari en lui-même. Waka n’est pas un parieur, et tu n’es pas non plus l’apôtre de la Déesse de la Chance. Pour couronner le tout, les Aventuriers Originels sont tous des vauriens, pas seulement lui. Je crois que ce résultat ne pouvait pas être évité.” (Tomoe)

“C’est donc ainsi.” (Makoto)

“Oui.” (Tomoe)

“Dans ce cas, devrais-je être heureux de ce résultat où nous avons tourné la négociation en une requête avec récompense et le voir comme l’accomplissement de la première étape pour renforcer la défense de Tsige ?” (Makoto)

“Tu peux le voir ainsi.” (Tomoe)

Tomoe a acquiescé, et Mio a secoué plusieurs fois la tête de haut en bas.

“Envoyé leur force principale à Tsige sans épargner quiconque pour qu’elle rejoigne la force de défense tout en enseignant. Un contrat de deux ans renouvelable. Bon, le prix est assez élevé, mais personnellement, en cette occasion, ce groupe en vaut le prix. Waka-sama, félicitation pour la réussite du contrat.” (Beren)

“Beren.” (Makoto)

À un moment donné, Beren est venu pour discuter du résultat des négociations avec Pique-Nique au Jardin des Roses et évalué leur potentiel de guerre.

Derrière lui, il y avait Aznoval-san.

Même si nous nous sommes battus il n’y avait pas si longtemps, il a levé sa main et nous a salué avec un ‘Yo’.

Son épée était dans son dos.

L’armure, qui s’était transformée en bouclier, recouvrait à nouveau tout son corps. Il ne semblait pas y avoir de dommages visibles sur son armure.

Alors cette armure pouvait aussi se régénérer, hein.

C’était vraiment un équipement fait pour enchaîner les combats.

Est-ce que sa capacité offensive repose sur les bêtes illusoires ?

“En réalité, Beren, toi et les autres êtes ceux qui les ont retenus. Cette évaluation, que vous avez d’eux, est la plus fiable que nous pouvons avoir. Merci.” (Makoto)

Beren s’est solennellement incliné et est retourné où se trouvait Shii et Hokuto.

Le payement pour le groupe de mercenaire, hein.

Le contrat a été signé entre eux et Tsige.

Cependant, si Beren les estimait à ce point, peut-être que la compagnie Kuzunoha devrait également les récompenser sous la forme d’un extra.

Pour commencer, c’était nous qui avions débarqués chez eux sans y être invités.

“On a bien transpiré là-bas, n’est-ce pas Raid… C’est bon si je t’appelle Makoto-kun ? Je suis soulagé de voir que les négociations se sont bien passées du début à la fin. C’est une bonne chose que notre soutien, en comptant d’abord celui de Rokuya en premier, vous a aidé.” (Aznoval)

“Ouais, merci beaucoup. Tomoe, à propos du payement pour Pique-Nique au Jardin des Roses…” (Makoto)

En vérité, le soutien des Aventuriers Originels a eu une grande influence lors des négociations.

Les dires de Rokuya-san, qui étaient également présents, ont pu convaincre Pique-Nique au Jardin des Roses d’obtempérer.

“Entendu. Je vais le reconsidérer. Heureusement, nous n’avons pas encore contacté Tsige. Avec une telle estime de Beren, il pourrait être nécessaire de préparer une clause pour des primes dans le contrat. Laisse-ça moi.” (Tomoe)

… Comme attendu de Tomoe.

Elle a deviné à quoi je pensais.

“Je compte sur toi. Alors, Aznoval-san, as-tu des affaires à traiter avec nous ?” (Makoto)

“Apparemment, tu t’en es remis. Tu es également du genre résistant. C’est génial.” (Aznoval)

“Toi aussi. Mais bon, on dirait que votre bras gauche, qui était déjà étrange avant le début de notre combat, n’a pas encore récupéré.” (Makoto)

Au début, cela m’ennuyait.

Parce qu’on aurait dit qu’il avait été blessé avant son combat avec moi.

Eh bien, même si je disais ça, je me suis battu sans retenu et… J’ai même ramené des Bras d’Argent… Ah…

Que c’est déprimant.

“Oh, ne t’inquiète pas pour ça. Au contraire, grâce à cette blessure, j’ai pu utiliser les bêtes illusoires que je pouvais seulement utiliser après avoir reçu un certain montant de dégâts et j’ai même pu récupérer plus rapidement. Quoi qu’il en soit, tu as l’air déprimé. Ça ne va pas ?” (Aznoval)

“… Parce que ma décision ne valait rien en tant que marchand.” (Makoto)

“… Je vois. Ah, Makoto-kun, dans ce genre de moments, renverser l’échiquier est également un moyen valable.” (Aznoval)

“Que veux-tu dire par ‘renverser l’échiquier’ ?” (Makoto)

“En tant que berserker, tu as eu le maximum de points. Pour ce qui est de l’agissement dans l’ombre, je donnerais une note positive. Lorsqu’on change les termes d’évaluations, tes notes sont assez exemplaires.” (Aznoval)

Je venais d’entendre ça par une personne pouvant se transformer en berserker.

Je ne voulais pas de ces notes, ça rendait les choses encore plus bizarres.

Mais bon, au lieu de le considérer comme un berserker, c’était plus comme s’il avait simplement activé une compétence et l’avait utilisé calmement.

“Dans ce cas, c’est le parfait moment. Ça va aider à détendre l’atmosphère.” (Aznoval)

“Ah ?” (Makoto)

Maintenant que j’y réfléchissais, je n’ai toujours pas entendu la raison de pourquoi ils étaient venus nous voir.

Apparemment, les autres ne savaient pas non plus la raison. Que mijote Aznoval-san ?

“Je suis désolé Beren-kun et Mio-san, mais…” (Aznoval)

“… Ah ?” (Mio)

Mio a laissé échapper sa surprise avec une voix d’outre-terre.

Mio paraissait être d’une humeur incroyablement massacrante. Et également… Effrayante.

De l’autre côté, Beren était bouche bée.

Ils donnaient l’impression de ne pas comprendre la raison pour laquelle leurs noms étaient cités.

“Il y a un endroit où je souhaiterais vous emmener Makoto-kun and Tomoe-san.” (Aznoval)

“Tomoe… Et moi ?” (Makoto)

“Yep. Dans ce donjon, ou pour être plus précis, dans la zone interne du Prison Palais.” (Aznoval)

…

“… Oh ?”

“C’est également le lieu où cette épée a vu le jour.” (Aznoval)

“!!!”

La réaction de Beren était incroyable.

Ses yeux étaient grands ouverts, comme s’ils allaient sortir de leurs orbites.

“Même cet étage est pénible à bien des égards-ja. Quel est donc l’intérêt pour nous de nous y rendre, Aznoval ?” (Tomoe)

Il était possible que ce fut un piège.

D’après ce que j’ai ressenti lors de notre combat et en réfléchissant à sa personnalité, cette possibilité était proche de zéro.

Il était aussi vrai qu’il était puissant et effrayant, sans compter qu’il était imprévisible.

Mais sa personnalité était des plus simples.

C’était seulement son corps, ses techniques et sa logique qui étaient étranges.

… Hein ? Cela ne serait pas plus simple de dire qu’il était tout simplement bizarre ?

“L’intérêt pour Makoto-kun, ça serait lui changer les idées. Pour ce qui est de Tomoe-san, il n’est pas question d’intérêt ou quelque chose dans ce genre, c’est simplement parce que tu es un Dragon Supérieur.” (Aznoval)

“?”

Tomoe était confuse et a incliné la tête sur le côté.

L’inviter parce qu’elle était un Dragon Supérieur était une étrange raison.

Maintenant que j’y réfléchissais, c’était un endroit où deux Dragons Supérieurs ont été mentionnés, Doma et Futsu.

Doma était l’inutile et Futsu était le mystérieux.

“Il est vrai que Makoto-kun a combattu en mettant sa vie en jeu. Mais ce n’était pas par haine ou par vengeance. Alors maintenant que ce combat est fini sans pertes des deux côtés… Ne devrions-nous pas nous serrer la main ?” (Aznoval)

“Eh bien, c’est vrai.” (Makoto)

“…” (Aznoval)

Comme aucun d’entre nous n’était mort, si on me demandait si j’avais une quelconque rancœur envers Aznoval-san, ma réponse serait non.

J’étais un peu soulagé en ayant entendu sa déclaration sincère.

Tomoe a simplement plissé les yeux et l’a fixé.

“… Ouais, tu es ainsi. Alors souhaitez-vous venir avec moi ?” (Aznoval)

“Entendu. Cela ne me pose pas problème. Mais pour ce qui est de Tomoe…” (Makoto)

“Cela ne me pose pas non plus de problème, Waka. Laisse-moi t’accompagner.” (Tomoe)

Oh.

On dirait qu’elle ne s’est pas tue parce qu’elle était en colère ou prudente ?

Mais Mio s’est interposée entre moi et Aznoval-san.

“…”

Sans afficher de surprise, Aznoval-san s’est approché de Mio et lui a murmuré quelque chose à l’oreille.

“… Il n’y a aucun mensonge dans ces mots ?” (Mio)

“Bien sûr que non. La parole d’un chevalier est d’or.” (Aznoval)

Les samouraïs et les chevaliers fonctionnent pareil ?

Je ne suis pas trop versé dans ce domaine, alors je ne suis pas sûr.

“Assure-toi de ramener Waka-sama sain et sauf.” (Mio)

“Je le promets. Je serais reconnaissant si tu pouvais un peu changer ton avis sur nous s’il revenait en meilleure forme que maintenant.” (Aznoval)

“Je le reconsidérai.” (Mio)

Mio s’est lentement écartée de moi avec un sourire mauvais.

Je suis reconnaissant sur le fait que tu t’inquiètes pour moi, mais demande aussi la sécurité de Tomoe, Mio.

“Alors, Makoto-kun, Tomoe-san, je serais ton guide.” (Aznoval)

“Bonne route, Waka-sama.”

“Bonne route !”

Je suis un marchand et un professeur de l’Académie.

Je ne suis pas un berserker ou quelque chose du même acabit.

Mon objectif n’est en aucun cas de combattre, c’est simplement un moyen pour arriver à mes fins.

À l’exception d’un seul être en particulier, je ne me soucie pas vraiment de gagner ou perdre.

Ce n’est pas quelque chose dont il faudrait se soucier.

Tsige est au milieu de la guerre, et pourtant, je suis comme ça.

Il est certes vrai que j’étais intéressé par la partie interne du plus grand labyrinthe de ce monde.

Mais je ne crois pas vraiment qu’il y aura quelque chose d’assez énorme pour faire partir ce sentiment morose en moi.