Tome 5 – Chapitre 300 – Combien pour l’épée inutile ?
Ma décision n’a pas changé d’un pouce.
Le lendemain au petit déjeuner, Tomoe était folle de joie devant le riz blanc cuit, la soupe miso, les poissons grillés et les accompagnant d’un repas japonais et après avoir mangé avec tout le monde, je me retrouvais seule face à Iroha-chan.
…Mio était pas mal collée à moi, mais j’ai réussi à être seul avec elle.
Mio n’avait pas cuisiné dernièrement, alors je devrais aussi réfléchir à un moyen de lui laisser profiter de son temps.
De toute façon, j’avais à parler avec Iroha-chan de ce que pouvait faire la compagnie Kuzunoha pour elle.
Cela sonnait comme quelque chose de classe, mais il s’agissait essentiellement d’obtenir l’approbation de la Régente, Sairitz-san, à l’avance, et ensuite de faire en sorte de cacher Haruka-san à Tsige et mener une vie sans rapport à sa famille. C’était un choix que je pouvais lui accorder.
À cette allure, Iroha-chan sera sans aucun utilisé à la convenance par la maison Osakabe.
Je ne sais pas si ça sera en tant que chef de famille ou en tant que marionnette dans la lutte politique de Lorel.
Une fille ne semblant même pas être sortie du collège était forcée de tuer sa propre mère de ses propres mains et ensuite être utilisée à la convenance des adultes.
C’était bien trop déraisonnable.
Même si cela pourrait être dû au sentiment de pitié après avoir croisé Haruka-san en prison.
Comme c’est effrayant.
Eh bien, même si je pensais à de nombreuses en ce moment, au bout du compte, j’étais toujours moi.
Vivi-san, Tomoe et les autres semblaient aussi s’inquiéter pour moi.
Mais…
Iroha-chan a souri du fond de son cœur à ma proposition et l’a rejetée.
“Non, Raidou-dono. Après t’avoir rencontré, avoir été sauvée par toi et avoir voyagé avec toi, j’ai enfin compris la signification de ma vie. Il est vrai que le jugement pourrait m’anéantir, cela pourrait être une lourde destinée, mais je pourrais moi-même choisir la place à qui j’offrirai mon corps et mon avenir. Ainsi, ce n’est pas par devoir, mais moi qui choisirais le futur… J’ai vraiment été sous ton aile lors de cette histoire. Moi, Iroha, n’oubliera jamais cette dette.” (Iroha)
S’inclinant et plaçant ces trois doigts sur le sol, la jeune fille a solennellement posé sa tête sur ses doigts.
Non, cette fille était pareil que moi, ou même encore plus mature que moi.
Non, il serait peut-être plus correct de dire qu’elle était devenue une adulte ?
Le manque d’assurance que j’avais vu en elle à notre première rencontre… Avait disparu.
C’était ainsi que je le ressentais.
“C’est donc ainsi.” (Makoto)
“Oui.” (Iroha)
J’ai fini par lui faire une proposition stupide pouvant seulement me faire sentir mieux.
Tout en étant un peu honteux, j’ai acquiescé à ses dires.
Et ensuite, elle m’a donné une réponse claire et net.
Elle m’a bien eu.
“Tu as aussi Izumo avec toi, Iroha-chan. C’est la raison pour laquelle tu peux faire de ton mieux, hein !” (Makoto)
Une femme amoureuse était forte.
J’ai confirmé une fois de plus la validité de diction maintes fois entendu.
Après tout, c’était sans aucun doute l’une des causes.
“Quoi ?! Hum…O-Oui…” (Iroha)
C’est quoi ce ‘Hum’.
La Iroha-chan, que je connaissais, était de retour.
“Nous n’avons pas d’autres choix que de céder Ein-Khalif. Ce côté autoritaire pourrait correspondre à la cheffe de la famille, huhuhu.” (Makoto)
Cette nuit-là, Ein-Khalif est allé voir Iroha-chan au lieu de la compagnie Kuzunoha dans un pari à gros enjeux sans savoir si cela se passerait bien ou non.
Il a mangé l’épée auto défensive, Hotarumaru, et a conclu un pacte avec elle.
Même si je l’emmenais avec nous, il aurait été aléatoirement laissé dans un entrepôt et pourrait même ne plus voir la lumière du jour.
Indépendamment du fait d’avoir finalement quitté le village Nain…
Peu importe que se fut dans mes mains, il aurait probablement fini pareil et rien que d’y penser, je n’avais pas d’autres choix que d’écouter ce qui disait Iroha-chan avec un sourire amer.
Hotarumaru, hein.
Être en mesure de récupérer la lame dans le temps… Cela serait trop simple, non ? Elle avait déjà été mangée et n’existait plus.
Juste me rappeler ça me donnait des aigreurs d’estomac.
“J-Je suis désolée. C’était tellement effréné et j’étais désespérée.” (Iroha)
“Tu dois l’avoir été et je ne te blâme pas pour ça. Tu as réussi à survivre. C’est ce qui importe le plus.” (Makoto)
“Oui…” (Iroha)
Survivre.
Ce mot semblait avoir fait remonter des émotions compliquées en Iroha-chan.
Pour une obscure raison, Iroha-chan était restée dans le restaurant avec nous, mais actuellement, sa maison était plongée dans un immense chaos.
En outre, sa mère va être exécutée par ses propres mains.
Cependant, d’après ce que j’ai entendu, Iroha-chan n’était pas ici parce qu’elle voulait y échapper, mais dû à une sorte de décision.
Ce n’était pas quelque chose à laquelle je devrais me mêler.
“Aah, oui, c’est le chaos depuis mon arrivée à Kannaoi, mais n’as-tu pas lu les documents que je t’ai transmis auparavant ?” (Makoto)
“! Oui. Les nombreux villages où nous nous sommes arrêtés sur le chemin de Kannaoi. La différence entre ce que j’ai entendu et confirmé, avec l’état réel de la situation confirmée par Raidou-sama et les autres… C’était vraiment une expérience qui m’a ouvert l’esprit.” (Iroha)
Le changement du sujet était quelque chose envers laquelle Iroha-chan était reconnaissante. Elle s’est légèrement inclinée.
“Ce que je t’ai donné pourrait ne pas être la vérité, tu le sais ?” (Makoto)
“Hein ?” (Iroha)
“Je plaisante. Je ne te l’enseignerai pas de cette manière cette fois-ci.” (Makoto)
“…” (Iroha)
“Mais tu sais, il arrivera parfois que tu devras douter des choses que tu entendras. C’est pour ça que tu devras bien choisir les personnes envers qui tu pourras faire confiance ou compter. Ou peut-être même les élever. C’est une chose très importante à faire pour Iroha-chan à partir de maintenant.” (Makoto)
Peu importe la belle façade de la société hyumaine… Non, la société dans son ensemble, il n’était pas assuré que cela fut bien ainsi.
Il y aura toujours une autre facette du système, des gens le créeront. Il y aura toujours la voie illégale.
Si c’était au niveau d’une cité ou d’un pays, ceci sera toujours vrai.
“… Je vais garder ça à l’esprit.” (Iroha)
“Ce n’est pas comme si les villageois ou les chefs de villages mentaient par intérêt. Ils peuvent aussi simplement mettre de côté une assurance pour que, même s’ils étaient lourdement taxés, ils puissent faire face à l’année suivante.” (Makoto)
“Cela pouvait dire que le seigneur féodal ne peut pas être cru ?” (Iroha)
“C’est un peu différent. Bien sûr, s’il s’agissait d’un gouverneur reconnu pour sa sagesse, et la taxe était exactement comme stipulé, ils pourraient parler un peu plus honnêtement. Mais même ainsi, je ne crois pas qu’ils auraient révélé les chiffres exacts du village.” (Makoto)
“Pourquoi-na no desu ?” (Iroha)
“Après tout, ils ont leur propre règles. On pourrait même considérer ça comme leur mode de vie. Même si la culture est un 10, ils diront au gouverneur et aux officiels que c’est un 8 pour assurer l’un de leurs moyens de survie.” (Makoto)
En réalité, la méfiance des villages était assez élevée.
Ce qu’on a déclaré à Iroha-chan sur la récolte réelle et ce qu’ils avaient stocké en cas d’urgence étaient très différents. Seulement 60% a été reporté.
Cela avait beaucoup à voir avec la relation entre Kannaoi et les villages jusqu’à présent.
Ce n’était pas au point que le Ministère de la Justice fut détesté, mais l’impression, qu’ils en avaient, n’était pas très bonne.
Ils avaient accepté beaucoup de pots-de-vin.
Sans reforme drastique, il n’y aura pas une seule fois où ils reporteront un 10.
Et même un 8 serait exceptionnel.
“Une stratégie de survie, tu dis ?” (Iroha)
“ Cela signifie que peu importe soit le grand ponte, inspecter strictement les villages au point de les dépouiller serait aller bien trop loin. Si ceux effectuant le contrôle avaient au moins une estimation du nombre de villageois, je pense qu’il pourrait y avoir plusieurs façons pour procéder.” (Makoto)
Le ressentiment et la loi étaient des choses sur lesquelles il était difficile de tirer un trait.
Le principe ‘Il est important de rechercher l’exactitude et l’optimisation’ était juste une sorte d’échappatoire.
“L’attaque va rendre Kannaoi bien occupée pendant un moment. Même ainsi, la protection et la coopération avec les villages voisins deviendront de la plus haute importante pour l’avenir de cette ville.” (Iroha)
“Oui.” (Makoto)
C’était vraiment une fille pondérée.
“Mais les villages ont leurs problèmes respectifs, leurs propres personnalités et relations avec la capitale. Je ne suis en aucun cas un génie-desu. Je ne peux certainement pas répondre à tout correctement.” (Iroha)
“…” (Makoto)
Iroha-chan et Haruka-san étaient différentes de part leurs aptitudes.
Il n’y avait nul besoin de rabaisser.
Tu penses très bien par toi-même.
“Je n’ai pas la puissance et le charisme de ma mère. C’est pour ça que je vais procéder lentement.” (Iroha)
Iroha-chan s’est superposée à l’image de sa mère quand elle a parlé de puissance.
“Oui.” (Makoto)
“Lentement. D’ici à ce que je meure, j’aimerais que les gens puissent aller et venir des villages à la capitale sans inquiétude et puissent reporter 80% de leur récolte.” (Iroha)
“C’est un magnifique objectif.” (Makoto)
“Raidou-sama.” (Iroha)
Iroha-chan me regardait avec les mêmes yeux fixés que Rembrandt-san me montrait parfois.
“Quoi ?” (Makoto)
“Je vais offrir mon corps à Kannaoi et Lorel… Avec Izumo-sama.” (Iroha)
“Oui, j’ai déjà entendu ta résolution il y a quelques instants.” (Makoto)
Ce qui serait difficile à croire venant d’une jeune fille.
“En fait, cette nuit-là, je l’ai annoncé à la maison du Ministère de la Justice. Que j’accepterai toutes les décisions de la maison.” (Iroha)
…
“Le mariage avec Izumo-sama est très probablement réglé, alors il y avait aussi un peu d’intérêt personnel. Mais je leur ai dit. Peu importe quoi, j’accepterai tout.” (Iroha)
Lourd. Bien trop lourd.
Un sentiment déplaisant comme celui que j’ai eu en rencontrant Haruka-san, comme si ma gorge et ma poitrine se serraient.
“… Ah !” (Iroha)
“Hein ?” (Makoto)
“Je suis désolée ! Je n’avais pas l’intention de te rendre à nouveau déprimer ! Je voulais dire que je ferais de mon mieux pour les choses qui seront décidées à partir de maintenant, alors jusqu’à cela arrive, laissez-moi être libre, c’était la chose égoïste que je voulais leur cracher tout en leur laissant tout le travail. C’était supposé être une discussion amusante.” (Iroha)
Iroha-chan a vu mon visage s’assombrir et s’est empressée de corriger.
Mais même si c’était vraiment ce qu’elle voulait dire… Ces dires n’en étaient aucune une blague.
“…Non non, s’il s’agissait de plaisanter, la tenue de lapin d’Iroha-chan serait bien plus destructrice.” (Makoto)
Cette fille pouvait faire des choses assez filles sur l’impulsion de Tomoe.
“Fuoo ! C-C’est… J’ai été prise dans le moment…” (Iroha)
Nous n’avons pas bu un seul verre d’alcool, non ?
“Mais …” (Makoto)
“?” (Iroha)
“Même en étant dans une telle situation, tu prends en considération un simple marchand comme moi. Comme on pourrait s’attendre de la princesse de la maison du Ministère de la Justice !” (Makoto)
“Raidou-sama ?” (Iroha)
“Iroha-hime.” (Makoto)
“O-Oui ?” (Iroha)
“Y a-t-il quelque chose que cette princesse souhaiterait que je fasse ?” (Makoto)
‘Je suis libre’.
‘C’est la raison pour laquelle je suis ici’.
Cela m’étonnerait que ce soit le cas.
Cela m’étonnerait que la princesse ayant montré une telle détermination dans cette folle attaque, passe sa journée avec nous.
Il n’y a pas grand-chose que quelqu’un comme moi puisse faire.
Mais s’il y a quelque chose que je puisse faire.
Si c’est quelque chose que je peux faire pendant je suis ici.
Je voudrais offrir ce service à cette fille qui a été capable de me pousser avec une telle détermination malgré son petit corps.
“… Alors tu avais lu en moi-na no desu. Raidou-sama est incroyable-desu.” (Iroha)
Pas du tout.
Je ne suis pas aussi incroyable que toi.
Tout comme Rinon qui vivait à Tsige du mieux qu’elle pouvait.
Les enfants de ce monde étaient forts.
Ce n’était pas comme si tout le monde était pareil, mais ça me touchait.
“J’ai en quelque sorte l’idée de ce que ça pourrait être. Est-ce que je dis ma supposition ?” (Makoto)
“Non ! Laisse-moi le dire.” (Iroha)
“Comme tu le souhaites.” (Makoto)
J’ai repris mon jeu d’acteur.
Eh bien, l’un d’eux devait être Izumo, pas vrai ?
Ce bâtard chanceux.
Je vais t’entraîner à un niveau digne d’Iroha-chan.
“Hum, tu vois, à propos des étudiants de l’Académie Rotsgard qui m’ont sauvé pour une raison que j’ignore, les étudiants de Raidou-sama…” (Iroha)
“Oui, oui.” (Makoto)
“S’il te plaît, pourrais-tu laisser Izumo-sama ici pendant quelques jours ?!” (Iroha)
“Entendu.” (Makoto)
“Huhuhuhuhu.” (Iroha)
Elle était toute rouge.
Elle était déjà sur le point d’exploser.
Je vous souhaite d’être heureux !
Juste au cas où, je vais confirmer que ces deux-là puissent être ensemble auprès Sairitz-san.
“L’endroit où ils séjournent est en fait ici, alors quand cette discussion sera finie, va le rejoindre et prenez du bon temps avec lui.” (Makoto)
Devrais-je les faire surveiller par quelqu’un au cas où ?
Après tout, en considérant les tragédies et les gens énervés…
Ouais, j’ai au moins le bon espoir qu’elle puisse être heureuse.
“En plus…” (Iroha)
?
Là, je n’ai aucune idée de ce qu’elle voudrait.
Quelque chose à voir avec ce donjon ?
Après tout, c’était moi qui ai fait sortir le groupe de mercenaire.
“À propos d’Ein-Khalif dont nous parlions tout à l’heure… !” (Iroha)
…
Aah.
Exact, Ein-Khalif.
J’ai complètement oublié.
?
Attends.
De quoi veut-elle parler à propos de cette épée inutile ?
“Oui… ?” (Makoto)
Apparemment, elle pensait à un tas de choses. Un bon moment s’est écoulé et j’ai fini par laisser échapper un oui interrogatif.
“C’est l’épée perdue du Sage et épéiste, Iori, mais je me trouve actuellement en sa possession.” (Iroha)
“Oui.” (Makoto)
En y repensant, 80% des torts était dû à cette épée inutile.
C’était apparemment une épée utilisée par un légendaire épéiste, de plus, cette personne était un Sage et Iroha-chan en était un gros fan.
Quelque chose comme le Masamune, le Muramasa, le Kanesada ou le Magoroku ?
Une situation où on se disait ‘J’ai obtenu l’épée légendaire d’une personne célèbre ?!’.
Personnellement, j’ai plutôt pensé ‘Ne va pas manger l’Hotarumaru qui pourrait être ce Hotarumaru, espèce d’épée inutile’.
Ce n’était pas si cette épée inutile pouvait se transformer en une personne.
…Pas vrai ?
Par exemple, un épéiste se transformant en épée pour protéger la princesse.
C’était mauvais, c’était une situation dont Tomoe raffolerait beaucoup.
Ce foutu Ein-Khalif pouvait rester l’épée inutile qu’il était.
“En outre, j’ai fait un pacte sans la permission de Raidou-sama !” (Iroha)
Ouais, c’était principalement la faute de cette épée inutile.
Je vois, même s’il était devenu le chien de quelqu’un, c’était une bonne chose en soi, hein.
Ce n’était pas si mal pour lui.
“Oooooooooooooooooooh.” (Iroha)
Une fille d’un âge décent pleurait à grosses larmes et a poussé un cri étrange.
C’était une sacrée spectacle
“…” (Makoto)
“Uuuuuh, combien ça va valoir ?!” (Iroha)
…Ooh.
Exact, j’étais un marchand.
J’avais dans l’esprit de lui donner.
Même si c’était un cadeau qui m’a été offert par une connaissance naine de Beren, c’était un peu une erreur de ma part.
‘C’était un chien stupide qui n’est pas été correctement éduqué, mais s’il te plaît, éduque le avec patience, ok ?’, c’était le genre de sentiment que j’avais.
“Le prix d’Ein-Khalif, hein.” (Makoto)
“C’était probablement l’une des trois épées les plus célèbres de Lorel ! Mais je ne peux plus la rendre maintenant ! En outre, c’est envers Raidou-sama à qui je dois beaucoup ! Peu importe le prix, j’ai l’intention d’accepter ce que tu demanderas-na no desu !” (Iroha)
Je ne connaissais pas le prix d’un katana, mais si l’on se fiait aux plus puissantes armes de Tsige, ça coûterait pas mal cher.
Mais, oui…
Oh !
“Je pourrais tout aussi bien te l’offrir pour ton mariage avec Izumo…” (Makoto)
“Hum, dans Lorel, offrir une arme pour un mariage est un peu mal vu… En outre, avec une arme telle qu’Ein-Khalif, cela serait certainement mal vu.” (Iroha)
Une coutume du pays, hein.
Je pensais que c’était l’une des rares fois où j’avais une bonne idée, mais non au final.
“Dans ce cas…” (Makoto)
“Je comprends très bien que c’est une arme inestimable, et pourtant, je te le demande.” (Iroha)
C’est vraiment compliqué.
Ein-Khalif, le fait qu’il n’eut pas dit un seul mot depuis tout ce temps était aussi l’une des raisons pour lesquelles il était une plaie.
“…Alors, Kannaoi…” (Makoto)
“Oui ?” (Iroha)
“Peux-tu en dire plus à la compagnie Kuzunoha des choses liées à la culture des Sages ?” (Makoto)
“?” (Iroha)
“Des choses comme le saké, les épices, la cuisine, les vêtements, la manufacture ; l’influence des Sages est plutôt grande dans cette cité, pas vrai ?” (Makoto)
“Oui.” (Iroha)
“J’aimerais que tu nous transmettes ces informations dans un échange de longue durée. Bien sûr, nous ne ferons pas de commerce avec l’utilisation de ces connaissances à Lorel.” (Makoto)
J’y suis allé fort avec ma demande.
Il y avait des personnes comme Tomoe et Mio qui sont intéressées par les choses de cette cité, alors ça aiderait pas mal si on nous disait comment les fabriquer amicalement.
“C’est… Hum… Cela veut dire que tu vas continuer à entretenir une relation avec Kannaoi-na no desu ?” (Iroha)
“Bien sûr. Si tu as besoin de quelque chose, appelle-nous juste et une personne s’en chargera.” (Makoto)
Les yeux d’Iroha-chan étaient grands ouverts.
Comme prévu, transmettre à un marchand les produits réputés de la ville ainsi que leur méthode de fabrication était bien trop excessive.
Mais il était difficile de mettre un prix précis et il y avait beaucoup de choses que je voulais dans Kannaoi, mais ce n’était pas comme si c’était une seule chose.
Si je devais le dire avec des mots, cela serait une variété de produits du quotidien.
Mais même si je devais lister chacun d’entre eux… Cela serait une plaie et finirait avec une somme énorme.
Cela serait probablement la même somme qu’une seule arme rare de Tsige qui voyait son prix s’envoler lors d’une enchère.
C’était comme si on me disait d’utiliser intégralement 10 000 yen dans un magasin de confiserie.
Juste imaginer était une plaie.
Eh bien, je n’avais pas d’autres choix que de le faire.
Si nous avions la méthode originale pour les fabriquer, nous pourrions l’ajouter aux recherches actuelles d’Asora, simplement localiser les parties erronées et tout le monde devrait avoir plus de facilité.
“Raidou-sama.” (Iroha)
“Qu’y a-t-il ?” (Makoto)
Quand je passais en mode négociation, je finissais par redevenir plus formel et poli. Cela devait vouloir dire que j’ai grandi dans un sens en tant que marchand.
Une sorte d’habitude.
Après tout, Rembrandt-san m’a bien formé.
‘Le commerce ne se limite pas aux produits’, la demande de cette fois avait beaucoup à voir avec ce que j’ai appris auprès de lui et les concepts généraux.
“Je suis désolée, mais connais-tu l’arithmétique ?” (Iroha)
“Hmm ?” (Makoto)
Pour une obscure raison, elle me regardait comme si j’étais pitoyable.
Et même cette épée inutile dégageait ce même sentiment.
… Pourquoi ?!
D’ailleurs, Tomoe et Mio étaient super contentes et poussaient des ‘yahoo !’ quand on nous a donné un ordre écrit de la part de la maison du Ministère de la Justice l’autre jour.
Tu vois ?!
Si je considérais le prix à payer pour se débarrasser de cette épée inutile, je dirais plutôt que c’était une bonne affaire !