Tome 6 – Chapitre 333 – L’expiation devrait être rapide et généreuse ②
“Aah, Seiren Garmena, hein.” (Zara)
“T-Tu la connais ?” (Makoto)
“C’est le genre de femme auprès duquel on finit par se confesser sans s’en rendre compte, pas vrai ? La plupart des gens de l’Académie la connaissent.”
Même les marchands.
Non seulement les gens liés à l’Académie Rotsgard la connaissait, mais également la population locale et les marchands. Dans ce cas, cela a dû être assez suffocant pour elle.
L’incantation de mouvement d’Izumo, le soutien à ses recherches et démentir le fait que nous soyons en mauvais termes pourraient ne pas suffire…
“J’ai récemment entendu qu’elle se trouvait dans une situation compliquée suite à son épisode de moi.” (Makoto)
“En quelque sorte. Le sauveur de la ville Académique avec une personnalité proche d’un saint, un marchand admirable avec beaucoup de pouvoir pour son jeune âge. Une personne comme ça, aussi longtemps qu’on n’est pas très regardant sur le physique, on ne lui trouve aucun défaut. Je dirais qu’elle est perçue comme la plus grande des idiotes et est devenue la risée comme la personne ayant fui la chance qu’elle a elle-même provoquée.” (Zara)
“…” (Makoto)
Comment est-ce possible ?
Si Zara-san le disait, c’était probablement la vérité.
Pour couronner le tout, écouter sa propre évaluation me donnait des démangeaisons et le sentiment de ne rien pouvoir faire à ce sujet.
Il n’y avait qu’une seule vérité, mais il n’était pas certain que les personnes fussent en mesure de correctement l’entendre ou la voir.
J’avais Tomoe, Mio et Shiki afin d’augmenter considérablement nos bénéfices à l’époque, alors leur impression a dû être manipulée à notre convenance dans une mesure encore plus grande.
“Même ainsi, Seiren a dû te faire vivre une expérience amère. S’enfuir après que tu te fus confessé, ta position en tant qu’homme, et peut-être même celle de professeur vacataire, a dû être menacée. Ce n’est pas comme si c’était toi qui avais répandu cette rumeur. Tu sais, s’en préoccuper est une perte de temps.” (Zara)
“Cette ‘confession’ est surtout due à de nombreux facteurs, alors même si ce n’est pas moi qui les ai répandues, je ressens une certaine responsabilité.” (Makoto)
Je ne savais pas qui a commencé, mais c’était sans doute l’un ou plusieurs de nos employés qui ont répandu cette rumeur pour que cela ne fut pas préjudiciable.
“… Non, c’est Seiren elle-même qui a répandu la rumeur ‘il s’est confessé à moi et j’ai tourné les talons’ parce qu’elle ne voulait pas que les autres se méprennent sur la relation entre elle et toi.” (Zara)
… Seiren.
Non, merci.
La culpabilité me faisait me sentir mal, mais c’était donc ça, hein. Seiren-san en était la cause.
Cela m’a soulagé d’un poids.
L’insurrection des Variants, la croissance de Jin et des autres ont fini par donner un sentiment de fort culpabilité.
C’était donc proche de l’auto-destruction.
Pour une curieuse raison, ce côté auto-destructeur m’a fait penser à moi d’une certaine manière.
Même si je ne ressentais aucun amour, je me suis pris un peu d’affection pour Seiren.
“…”
“Raidou ?” (Zara)
“J’ai cru que cela venait de l’une nos employées.” (Makoto)
“Comme Eris-san ? Impossible. Sa loyauté envers toi est sans faille. Tu devrais faire plus confiance à tes subordonnés.” (Zara)
“Ouais, je le ferai. Et ainsi, Zara-san, je songeais à lui donner un petit coup de main pour m’excuser. Quel est le meilleur moyen pour un marchand de procéder pour fournir une assistance à une chercheuse de l’Académie ?” (Makoto)
“… ‘Excuse’. Tu devrais être celui qui en attend… C’est ce que j’aimerais dire, mais en mettons ça de côté pour le moment. Le but viser étant des excuses, tu peux simplement passer par le canal normal des membres du personnel et tu n’auras pas besoin de la rencontrer en face à face.” (Zara)
Normalement, quand on recevait un soutien, argent ou autres, se montrer était la procédure standard, mais il semblerait que je puisse l’éviter. Il suffisait de donner les choses aux membres du personnel en utilisant le nom de la compagnie pour qu’ils s’en occupent sans encombre.
Zara-san m’a poliment expliqué.
“Oh, il n’y a donc pas de problème avec ça, hein. Je n’ai pas l’intention de faire du commerce ou toutes autres choses, mais j’ai pensé qu’il y aurait une sorte d’étiquette à suivre en tant que marchand.” (Makoto)
“Dans la recherche conjointe, quand est obtenu un résultat profitable, tu peux préciser dès le départ la répartition des bénéfices et des détails des droits de recherche, faut de quoi, ceci pourrait devenir un problème à l’avenir. C’est une vraie plaie et c’est presque toujours à l’avantage de l’Académie. Si on ne connaît pas parfaitement la faction, le coût de recherche et le temps de recherche, on finit par assurément le regretter à l’avenir. Dans ce genre de situation, la guilde peut fournir un soutien par le biais d’un contrat.” (Zara)
“Je vais garder ça en tête à l’avenir.” (Makoto)
“Mais… Est-ce que tu vas vraiment soutenir Seiren ? Tu comprends bien que tu vas donner de l’argent à ses recherches ?” (Zara)
?
“Hum, c’est bien mon intention. Y a-t-il un problème à cela ?” (Makoto)
La spécialité de Seiren-san était le fondement des incantations.
Cela semblait assez normal pour de la recherche en magie, je ne crois pas qu’elle mène de dangereuses expériences ou soit une scientifique folle.
“Est-ce que tu ne connais pas son domaine d’étude ?” (Zara)
“Une vague idée. Le fondement des incantations.” (Makoto)
“C’est vrai. Cela n’est pas profitable.” (Zara)
Je ne pensais pas pouvoir obtenir beaucoup d’argent avec ce champ de domaine.
À en juger par le ton de Zara-san, c’était la dure réalité.
“Je vois…” (Makoto)
“C’était toujours dans le champ de domaine lié à l’argent, mais… De mon point de vue, déterrer de vieux livres et poèmes des bibliothèques, de vérifier les antécédents de l’auteur et la signification de ses expressions ; Faire des recherches détaillées sur ce genre de choses inutiles ne changera rien. Ce que tout le monde recherche, c’est la recréation de ces œuvres exceptionnelles, et non leur analyse. Et pourtant, ils n’ont pas du tout écouté ! Même quand leurs sponsors leur disaient de travailler plus rapidement sur le projet, ils se concentraient trop sur la lecture de chaque page !” (Zara)
Cela le semblait lui tenir à cœur.
Il a dû l’expérimenter lui-même par le passé.
“… Tu as eu une expérience douloureuse par le passé, hein.” (Makoto)
“C’était horrible ! Je ne mettrais plus une pièce de cuivre sur un tel projet servant à dissimuler leur passe-temps. Ils sont du genre à oublier immédiatement une chose aussi élémentaire. Le type de personnes qui s’offraient à des recherches ne rapportant rien.” (Zara)
“D’ailleurs, dans quel genre de projet as-tu mis de l’argent ?” (Makoto)
“Cela peut paraître étrange, mais j’aime les livres. Il fut un temps où je voulais préserver l’œuvre d’une certaine maîtresse de la littérature.” (Zara)
C-C’était parfaitement inattendu.
Zara-san aimait les livres.
Puisqu’il a mentionné maître de la littérature, était-il du genre à lire des romans ?
Je suis intéressé par le genre !
“Tu aimes les novels ?” (Makoto)
“Hmm, ouais. Au début, je lisais des œuvres centrées sur les carnets de voyages puisque je pensais que cela m’aiderait dans mon travail. Par la suite, j’ai parcouru l’œuvre la plus populaire d’une autrice célèbre pour me familiariser avec la culture d’autres pays et j’ai été complètement happé.” (Zara)
“Je vois.” (Makoto)
“Et donc, pour mon passe-temps et contribuer à ce domaine, ainsi qu’un mince espoir de retour de vente, j’ai proposé à certains chercheurs de faire toute une série.” (Zara)
“Mais cela ne s’est pas vendu.” (Makoto)
“Même si c’était supposé être une série complète, comme je viens de le dire, ça n’a pas du tout progressé. Au final, nous avons sorti le premier volume avec à peine la moitié du contenu prévu et cela s’est fini ainsi.” (Zara)
“…” (Makoto)
C’était un résultat désastreux.
“Bon, cela s’est passé il y a longtemps et je doute qu’elle ait poursuivi. Déclarant qu’il était très difficile de reconnaître ses œuvres parmi les autres.” (Zara)
“Tu t’attendais à ce que des spécialistes identifient toutes ses œuvres, et pourtant, le résultat n’a pas été probant. Je comprends que cela puisse énerver.” (Makoto)
“C’est malheureusement ainsi.” (Zara)
“Pourrais-tu me dire le nom de cet auteur ? Quand j’aurais du temps, je pourrais lire une de ces œuvres.” (Makoto)
“… Tu lis des livres ?” (Zara)
“Pardon ?” (Makoto)
“Hmm ?” (Zara)
“Ah, non, désolé pour ça.” (Makoto)
Je n’allais pas dire quoi ce soit à ce sujet alors je ne m’attendais pas à ça de sa part.
Il est vrai que je n’ai pas beaucoup lu dernièrement.
Mais avant de venir dans ce monde, je lisais beaucoup !
C’était la raison pour laquelle Tomoe pouvait retrouver des livres dans ma mémoire alors que je les avais oubliés !
“Eh bien, pourquoi pas. J’en suis heureux, même si c’est de la flatterie. Certains disent qu’elle a été la première prêtresse de Lorel. Elle est comme une légende.” (Zara)
Lorel ?
Hmm ?
Première… Prêtresse ?
“Son nom est Hitsuna.” (Zara)
“Hitsuna…” (Makoto)
“Y a-t-il un problème ? Tu fais une drôle de tête.” (Zara)
“Aah… En fait, je me suis récemment rendu à Kannaoi dans Lorel suite à l’invitation de la Régente-sama.” (Makoto)
La première prêtresse était vivante.
Très, très vivante.
Cette ancienne maîtresse de littérature.
“Ouais, j’en ai entendu parler. En plus, tu as été autorisé par la Régente à aller et venir à Kannaoi comme tu le souhaites.” (Zara)
“Comme attendu de Zara-san. J’ai reçu la permission de circuler librement entre Naoi et Kannaoi.” (Makoto)
“… Naoi. Même à la capitale ? Je ne le savais pas. Il semblerait que tu as accompli un travail impressionnant dans le domaine des affaires.” (Zara)
Plutôt que le domaine des affaires, c’était plus pour avoir arrêté un coup d’état.
Le rôle secondaire de la princesse garçon masqué et son mari dans une histoire d’amour ?
Arrêtons ça.
On m’a donné des surnoms comme ‘le marchand de la destruction’ ou ‘le marchand explosif’.
Il n’y a nul besoin que je remue moi-même le couteau dans la plaie.
“J’ai été aidé par mon entourage.” (Makoto)
“Je m’interroge à ce sujet. Je commence à me poser sérieusement la question sur le fait que tu sois né sous une étoile transformant les rencontres en ton propre avantage.” (Zara)
“J’espère que c’est le cas.” (Makoto)
“D’ailleurs.” (Zara)
“Oui ?” (Makoto)
“En ce qui concerne cette foutue chercheuse dont j’ai parlée un peu plus tôt.” (Zara)
“Ah, oui ?” (Makoto)
“Son nom est Pence Garmena.” (Zara)
“… Garmena.” (Makoto)
“Ouais, Garmena.” (Zara)
“Hum, cela se pourrait-il…” (Makoto)
“Seiren Garmena est sa nièce.” (Zara)
“… Que le monde est petit.” (Makoto)
“Tout à fait. Encore un coup du destin. Je vais donner des instructions détaillées concernant les excuses et le soutien.” (Zara)
“Cela aiderait pas mal. Je compte sur toi !” (Makoto)
“Ooh ?!” (Zara)
“Zara-san ?” (Makoto)
Zara-san a soudainement mis ses mains en croix devant sa tête alors qu’il se tenait derrière son bureau.
Ah, il l’a encore fait.
Qu’y a-t-il ? Est-ce qu’il va me donner un coup en forme de croix ?
Je n’ai rien fait de mal, alors je ne préférais pas.
“Désolé pour ça, j’ai rencontré un problème avec la personne avec qui j’avais une télépathie.” (Zara)
“Télépathie ? Zara-san, tu peux l’utiliser ?!” (Makoto)
Cela voulait dire que Zara-san était mage et marchand ?!
C’était un parcours impressionnant.
“Ah, non… Plutôt comme un relais ? Hum, bref ! Garde ça secret.” (Zara)
“? Entendu.” (Makoto)
Zara-san était étrange.
Nous avons réussi à régler un problème, alors c’est bon.
“E-Exact ! Quel genre de soutien vas-tu apporter à Seiren ? As-tu déjà décidé ?” (Zara)
“Oui. Mon subordonné Shiki sait combien d’argent il faut pour la recherche, alors après de nombreux calculs, 500 pièces d’or seront suffisants pour poursuivre n’importe quel sujet qu’elle souhaiterait. En plus, l’un de mes étudiants s’y connaît en application intéressante des incantations… Non, il s’agit plutôt d’une technique. J’ai obtenu son approbation à ce propos, si nous confirmons avec elle son application dans la recherche, il pourrait lui expliquer en détails…” (Makoto)
“Sérieusement ?!”
“Ouais ?” (Makoto)
“… Espèce d’idiote. Rendre toutes mes souffrances inutiles…” (Zara)
Alors que j’expliquais à Zara le soutien que j’allais lui apporter, une armoire derrière moi s’est ouverte avec fracas.
Une femme en blouse de laboratoire en est sortie.
Hein ?
J’ai renvoyé un regard Zara-san et il avait une expression amère.
Hein ?
“???” (Makoto)
Attends.
Attends un peu.
Une femme en blouse de labo est sortie d’une armoire de Zara-san ?
“Aah, Raidou.”
“D-Désolé ! Se pourrait-il que je sois venu à un très mauvais moment ?!” (Makoto)
“… Tu te trompes complètement. Hmm ? Si tu essaies d’être prévenant à ce propos, se pourrait-il que… Raidou… Cette femme…” (Zara)
“Hein, ah, non non ! Qui est donc cette femme ?” (Makoto)
Pourquoi est ce que son intuition fonctionne dans ce sens-là ?!
“Hein ?!”
Cette fois, c’était la femme en blouse de laboratoire qui s’est écriée.
Q-Quel est le problème ?!
“Aah, Raidou.” (Zara)
“Oui, oui ?” (Makoto)
“C’est Seiren. Seiren Garmena.” (Zara)
C’est… Seiren ?
… Ooh !!!
“Aah… À propos de cette fois… Hum, l’expérience douloureuse… Mes excuses.” (Makoto)
Pour le moment, compatissons pour elle.
Nous étions dans une étrange position pour nous présenter.
“Merci pour le soutien !” (Seiren)
“Raidou, tu as vraiment oublié le visage de Seiren ? … En un sens… Cela te rend vraiment impressionnant.” (Zara)
Hormis le pourquoi, il semblerait que Seiren-san soit venue chez Zara-san avant que je n’arrive.
Je devais la rencontrer, alors je suppose que c’est bon.
“Mes plus sincères excuses pour les souffrances engendrées suite à la confession. Je suis vraiment désolé. Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais je vous serais reconnaissant d’avoir accepté mes excuses.” (Makoto)
Autant être direct.
“Hum… C’est à ce propos !” (Seiren)
“Oui ?” (Makoto)
Je m’étais préparé à devoir affronter une furie en colère crachant mille jurons, mais Seiren-san me regardait avec une étrange expression.
“L’incantation que ce Izumo Ikusabe utilise, est-ce bien vrai que je vais pouvoir obtenir de lui… Une explication… Complète ?” (Seiren)
Elle a parlé lentement comme pour confirmer chacun de ses mots.
“Ah, oui. Je lui ai demandé récemment. La personne a elle-même accepté.” (Makoto)
“Même s’il a reniflé quand je lui ai demandé ?” (Seiren)
“Alors c’est ce qui est arrivé.” (Makoto)
“En plus, tu vas bien fournir 500 pièces d’or pour mes recherches ? C’est bien vrai ?!” (Seiren)
“Oui, si ceci vous aide dans vos recherches. Pour ce qui est de votre environnement, cela pourrait ne pas être immédiat, mais je ferai de mon mieux pour qu’il retrouve au moins les conditions d’avant la confession.” (Makoto)
“Je n’arrive pas à y croire… Tu vas aller aussi loin. Juste pour moi ? Pourquoi ?” (Seiren)
C’est surtout dû au fait que cela ne me semblait pas juste.
Mais j’ai appris à ne pas le dire à haute voix.
Honnêtement, je ne savais pas quoi lui répondre.
Cela m’allait qu’elle continue ses recherches comme elle faisait avant.
C’était tout ce qu’il y avait à dire.
“… Même si c’est difficile à croire, Raidou est le genre de marchand à faire ça, Seiren. Maintenant que nous nous sommes là, as-tu quelque chose à lui dire ?” (Zara)
“Uuh.” (Seiren)
“La victime a baissé la tête et a fait montre d’empathie. Je te l’ai déjà dit plusieurs fois, mais dans cette histoire, peu importe qui en a le plus souffert, Raidou en est la victime et toi celle en cause.” (Zara)
“… Oui. Raidou-sensei, je devrais être celle qui s’excuse. Je suis désolée.” (Seiren)
Seiren a baissé la tête, et ensuite, s’est excusée pour les problèmes liés à la confession.
Apparemment, Zara-san a servi comme intermédiaire pour que la situation se lénifie.
Argh, lénifie !
Un mot que Tomoe m’a gravé dans la mémoire !
Il était effrayant de constater que sa manière de parler comme une personne d’une autre époque m’a infecté.
Bonne chose que je l’ai remarqué.
“Et donc, Zara-san, il y a quelque chose que j’aimerais te demander. Cela concerne l’équipe d’évaluation.” (Makoto)
“Nechikitos, hein.” (Zara)
Évidemment qu’il le savait.
“R-Raidou-sensei, si cela ne vous dérange pas, pouvez-vous me parler plus en détails du financement pour la recherche et l’incantation… Non, plus sur Ikusabe-kun…?” (Seiren)
Seiren-san prévoyait de rester ?
Hmm ?
Izumo s’est marié et fait partie de la maison d’Iroha-chan, alors… Il n’était donc plus Ikusabe, mais Osakabe. Enfin je crois ?
Ou alors il va garder le nom d’Ikusabe pour l’école ?
Ah, j’aurais dû lui demander.