Tome 6 – Chapitre 340 – Apprendre à quel point le poisson ferré était en fait important
Enfin, un grand pas pour l’indépendance de Tsige va avoir lieu.
Je songeais d’abord à régler les affaires liées à l’Académie.
Après une discussion avec Shiki, nous avons à nouveau décidé des cours de la classe et les nouveaux étudiants partageaient un sentiment d’unité si nous mettions de côté leur situation familiale.
La seule personne dont je pouvais associer le nom et le visage était Yunker-kun.
Je m’en souviendrais d’eux au fur à mesure.
Ce qui me restait était la promesse faite à Seiren-san et la proposition à Shima-san, mais je vais d’abord commencer par Seiren-san.
Je vais encore devoir déranger Izumo, mais comme nous l’avons pas mal aidé pour son mariage, je vais lui demander de l’endurer un peu plus.
Après tout, il était plein d’entrain dans un sens différent à Daena.
Il passait sa scolarité comme s’il appréciait la vie.
Il a été complètement absorbé par la construction magique, comme si c’était quelque chose de naturel, et à présent, il lisait une tonne de livres dans la bibliothèque sur la magie et l’architecture jusqu’à tard le soir.
Si la spécialité de Seiren-san était liée à l’architecture magique, je pouvais lui demander de l’aide sans trop de remords.
“Aujourd’hui sera mon dernier jour… Je vais vous laisser le reste, Izumo. Je suis désolé, mais veuillez coopérer pour le bien de ses recherches.” (Makoto)
“D’accord. Vous êtes étonnamment faible envers les requêtes que l’on vous fait, Sensei.” (Izumo)
“Mais je l’ai quand même refusé cette fois-ci. Il est impossible pour moi de la voir aussi souvent dans son laboratoire.” (Makoto)
“… Mais j’en suis honnêtement surpris. D’imaginer que vous soyez aussi versé en langage d’incantation et modification du mana.” (Izumo)
“À propos de ça… Pour dire la vérité, il s’agit simplement d’une approche différence dans les incantations.” (Makoto)
“Approche différente ?” (Izumo)
“Oui. J’imagine que vous l’avez remarqué que lors de la création de votre incantation de déplacement. Les incantations ne sont pas quelque chose que l’on mémorise dans ce but, mais quelque chose que l’on doit comprendre la signification et le sens. C’est ce genre d’approche.” (Makoto)
“…” (Izumo)
“Même sans en comprendre la signification, aussi longtemps que l’on y met du mana, on peut activer la magie avec des incantations. Cependant, avec ça, on a besoin de mémoriser parfaitement toutes les incantations.” (Makoto)
“C’est notoirement connu.” (Izumo)
“Il parait. Mais les incantations ont un sens. C’est quelque chose que j’ai appris en détails à l’Académie sur le langage d’incantation, mais il y a quelque chose d’autre appelé ‘chant’ avec une grande variété. Le chant ‘quelque chose’ , le chant ‘truc’, etc…” (Makoto)
“Commun, graphique, noble, étrange et forka. Vous mentez, pas vrai, Sensei ? Vous le savez, n’est-ce pas ?” (Izumo)
… Évidemment que je le sais.
J’ai lu des thèses à la bibliothèque quand j’ai appris Corps de Mana… Je laissais normalement le choix à Eva-san.
Mais celle dont j’utilisais habituellement n’était pas l’une d’entre elles et il n’y avait pas d’intérêt à ce que je m’en souvienne des autres… Probablement.
Ne me regarde pas avec un visage semblant dire ‘Tu ne connais même pas la base de la base ?’.
“Eh bien, je connais leur existence. Ce sont juste des termes que je n’utilise pas souvent, alors j’ai tendance à les oublier. D’ailleurs, le terme chant n’est pas si différent du langage que nous utilisons.” (Makoto)
“… Non, c’est complètement différent. Il est vrai que je ‘comprends la signification’ un peu mieux récemment grâce à mon instinct.” (Izumo)
“C’est ça, Izumo-kun. Par exemple ; Les salutations du langage commun, les Demi-Humains ont leurs propres façons de saluer en fonction de leur langue maternelle, n’est-ce pas ?” (Makoto)
“Eh bien, oui.” (Izumo)
“Même les Elfes, les Nains, Lézard Bleu-kun, cette Orque, même Kuro et Hatsuharu qui vont ont battu l’autre jour ont leurs propres façon salutations. En d’autres mots, le langage d’incantation est similaire à ça. Selon le type de mana possédé par l’individu, l’incantation lui correspondant change. La raison pour laquelle c’est différent du langage commun est simplement lié au mana de l’utilisateur.” (Makoto)
“… Avec cette logique, le chant commun serait le meilleur. Je n’en suis pas convaincu…” (Izumo)
Le chant commun était le plus répandu dans Rotsgard.
Il n’y avait que quelques élèves exemplaires pouvant aborder le chant graphique et noble.
Bon, Izumo était l’un de ses étudiants exemplaires.
Cela démontrait à quel point les étudiants essayaient de se soustraire au chant commun.
La plupart d’entre eux s’affaiblissaient à la place et revenaient au chant commun.
“Dans le cas du langage d’incantation, cela dépendrait de la personne l’utilisant. Pour les gens avec une faible affinité à la magie, et les personnes ayant peu de mana, il est préférable de lancer des sorts avec le chant commun. Même pour le graphique et le noble, il faudra d’abord de comprendre le chant commun, sinon ça ne marchera pas… Oups, un peu plus et cela se transformait en une discussion que l’on aurait eu dans le laboratoire de Seiren. Je devrais m’arrêter là.” (Makoto)
“C’était sur le point de devenir diaboliquement intéressant !” (Seiren)
Ooh.
Même si nous étions à une bonne distance de son laboratoire, pour une obscure raison, Seiren était avec nous, qui plus est, derrière nous.
“J’ai entendu dire que vous mangiez rarement à l’extérieur… C’est surprenant.” (Makoto)
“J’ai entendu dire qu’il serait bien d’aller manger à la cafétéria de temps en temps. Sur le chemin du retour, je vous ai vu tous les deux.” (Seiren)
“Je vois.” (Makoto)
Les chercheurs pouvaient également utiliser les établissements de l’Académie.
Bordel, notre discussion sur la recherche va donc reprendre ici, hein.
“…” (Seiren)
“Qu’y a-t-il ? Y a-t-il un point vous dérangeant dans notre discussion ?” (Makoto)
Il devait y en avoir un, pas vrai ?
Et ensuite, nous allons parler de quelque chose qui nous fera avancer à la vitesse d’un escargot sans aucun déboucher…
“Ouais, un paquet de choses ! Mais… continuez, faites comme si je n’étais pas là et poursuivez votre discussion.” (Seiren)
“Hein ?” (Izumo)
Je ressentais la même chose qu’Izumo.
Quand Seiren s’intéressait à quelque chose, elle questionnerait sans retenue et sans égard pour les autres. Des questions ignorant le cours de la conversation, qui suivraient d’une autre question encore et encore en plein milieu d’une discussion. C’était ainsi que cette personne fonctionnait.
Elle n’était pas mal intentionnée. C’était juste qu’elle ne pouvait pas laisser en suspend les questions taraudant sa tête, en bien ou en mal.
“Même si vous êtes présente ici et maintenant ?” (Makoto)
“Oui ! Poursuivez !” (Seiren)
Ne me sors pas un ‘Oui ! Poursuivez !’.
Elle est vraiment compliquée à gérer !
Mais nous ne pouvons pas nous arrêter ici.
On n’y pouvait rien, alors tout en déplaçant vers son laboratoire, j’ai essayé de me souvenir de ce dont nous parlions.
“Aah… On parlait du chant commun, c’est bien ça ?” (Makoto)
“Oui. En fonction de l’utilisateur, le commun est le langage le plus optimal. Si on parle en termes de sentiment, je peux comprendre. Avec le graphique et le noble, la balance entre puissance et coût en mana se détériore, il arrive même parfois qu’on ne puisse plus le maîtriser.” (Izumo)
“Le ressenti est aussi une chose importante. Personnellement, j’estime que le langage d’incantation, qu’on devrait utiliser, devrait faire l’objet d’une grande attention. En mettant le noble de côté, je pense que le graphique et le commun devraient être utilisés plus souvent en union pour trouver une variété de points de compromis.” (Makoto)
On pourrait dire que le commun était comme l’hiragana et le graphique le kanji.
Je dirais que c’était à peu près ça si je devais le comparer au langage japonais.
En tant que personne pouvant comprendre la plupart des choses rien qu’en écoutant et entendant comme des parasites s’il y avait des incohérences, cela me gênait un peu de faire la leçon à des personnes menant des recherches sérieuses sur ce sujet.
Mais ils me demandaient des réponses avec ferveur, alors je me devais de répondre au moins à ce qu’on me demandait.
Cela en était le résultat.
Je ne savais pas si c’était le bon choix.
“Conjointement le commun et le graphique, hein. Est-ce nécessaire ?” (Izumo)
“Si tout le monde était aussi exemplaire que toi, Izumo, ça ne serait pas nécessaire, mais ce n’est pas comme si tout le monde était un génie ou pouvait former des incantations par instinct. Il y a besoin de garder un point de vue pour la recherche et pour la pratique. Normalement, c’est parce que la recherche supporte que le répertoire des sorts pouvant être mis en pratique augmente.” (Makoto)
“… Est-ce le point de vue d’un mage ?” (Izumo)
“Non, le point de vue d’un marchand. Une personne liant de multiples idées et inspirations à la demande ; C’est lorsque ces deux-là existent que de nouveaux produits voient le jour. La recherche et le marketing peuvent sembler proches et pourtant éloignés.” (Makoto)
“Après tout, Sensei est un mage, un marchand et un professeur. Bien sûr, votre manière de penser est une nouveauté.” (Izumo)
“Au passage, pour en revenir au sujet, quand Lézard Bleu-kun s’est intéressée aux incantations, elle s’est tournée vers l’étrange.” (Makoto)
“?! Sérieusement ?!” (Izumo)
“Sérieusement.” (Makoto)
Pendant que nous discutions, nous sommes arrivés au laboratoire.
Seiren-san n’a pas prononcé un seul mot sur le chemin et cela rendait les choses encore plus flippant.
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Izumo Osakabe reposait sur le sofa complètement exténué.
Le laboratoire n’était pas de très première qualité, alors le sofa était assez dur.
Des étoiles brillaient dans le ciel.
… Depuis un bon moment.
“Alors, ici ! Compréhension du langage ! D’après ce que j’ai entendu, Raidou-sensei peut comprendre la signification du langage d’incantation quand il se forme, pas vrai ?! Est-ce possible J’ai l’impression qu’il traduit les langages compliqués comme le graphique, le noble et l’étrange en commun ! La prononciation et les rimes sont complètement différentes ! Pas étonnant que cela ne devienne un langage incompréhensible pour le destinataire !” (Seiren)
“… Je pense qu’il peut le faire. Pour commencer, Sensei utilise la magie comme celle d’un chant perdu et il n’utilise généralement pas de chant.” (Izumo)
“?! Un nouveau langage d’incantation ?!” (Seiren)
“?! Merde, je l’ai encore fait… !” (Izumo)
“Aah, quel soulagement. Je suis heureuse d’avoir pu me retenir de poser des questions et me concentrer seulement sur la transcription. Raidou-sensei était seulement disponible aujourd’hui, mais j’avais une tonne de question que je voulais lui poser. Alors, je devrais laisser Sensei parler autant que possible et questionner Osakabe-kun ultérieurement ! C’était une idée révolutionnaire. J’aurais dû y penser plus tôt… !” (Seiren)
Seiren paraissait se louer elle-même, mais s’inquiétait encore et encore, et en tant que résultat, l’une de ses rares amies qui l’avait invité à déjeuner, lui a proposé cette idée.
Chaque fois qu’elle parlait avec Raidou, elle avait l’impression que les connaissances de Raidou sur les incantations étaient quelque peu tordues, ou plutôt, qu’elles dépassaient tout entendement. Quand Seiren l’a remarqué, elle le bombardait de questions à chaque fois, et regrettait ensuite que les questions et discussions sur les sujets principaux ne progressaient pas du tout.
Pour elle, les deux étaient importants. Tellement important qu’elle ne pouvait pas négliger l’un pour l’autre.
Lors de la dernière réunion, elle s’est donc efforcée de ne faire qu’écouter comme on lui avait conseillé, tout en remuant les jambes ou faisant tourner son siège pour refouler désespérément son désir de poser des questions et se concentrait sur la transcription de la conversation.
Et ainsi, après que Raidou fut parti…
La digue de ses émotions s’est brutalement écroulée et Izumo a été assailli de questions. Il s’est retrouvé acculé à un point où son esprit était exténué.
Si Raidou avait pu voir cette scène, il l’aurait comparé à un otaku venant de regarder attentivement le dernier épisode d’un animé, et ensuite, après avoir fini, ne pouvait plus se retenir et pianotait son sur son clavier tout la nuit pour en parler.
Le plus tragique dans cela, c’était la rupture de la digue ne s’était pas répandue sur internet, mais sur le pauvre Izumo.
Il était fort probable que personne ne l’aurait blâmé de jurer une ou deux fois.
(À ce rythme, ceci ne fera que empirer. Peu importe ce que je dirai, ça me fera revenir qu’au point de départ. Et elle ne soucie aucunement du temps passé. Ce genre de personne n’a aucune notion du jour ou de la nuit. La seule chose qui les intéressent, c’est leur recherche. C’est inconcevable, mais cette discussion a été le résultat déviant de mon explication sur l’incantation de déplacement. Cela pourrait avoir été une requête de mon professeur estimé, mais j’ai été jeté dans une des fosses de l’enfer !) (Izumo)
À cette allure, qui savait le nombre de fois qu’il devra supporter cette chercheuse ?
Izumo avait le cerveau en compote.
“A-Alors, alors ! En ce qui concerne le monstre pouvant apparemment utiliser le chant étrange, se pourrait-il que Raidou-sensei utilise ce chant perdu pour uses…” (Seiren)
“ATTENDS ! Revenons au sujet de base. Pour commencer, je suis ici parce que Sensei m’a demandé de vous aider dans vos recherches. Ma tâche était de vous expliquer l’idée générale derrière l’incantation de déplacement, n’est-ce pas ?” (Izumo)
“… Eh bien, oui…” (Seiren)
Seiren avait clairement perdu son enthousiasme et ne paraissait plus trouver ça amusant.
Mais Izumo n’allait pas se laisser faire.
Il ne voulait pas faire de nuit blanche pour quelque chose d’aussi inutile que ça.
Former une structure pour son propre style de combat, analyser la vidéo de la construction magique ; Il avait également beaucoup à faire de son côté.
“Bien, commençons par ça en premier.” (Izumo)
“Non, l’incantation de déplacement est une technique permettant de réutiliser le mot utilisé après la fin de l’incantation. Pour comprendre ça, j’ai besoin de comprendre votre façon de penser lorsque vous choisissez les parties de l’incantation que vous utilisez et à quel point vous avez compris la signification de cette incantation.” (Seiren)
“O-Ouais…” (Izumo)
“En d’autres termes, il est nécessaire de comprendre les pensées de Raidou-sensei qui a été l’influence originelle de tout et ayant mené à cette idée.” (Seiren)
“Pourquoi en est-on arrivé à cette conclusion ? Vous déformez bien trop les choses !” (Izumo)
“Cela fait sens !!! Si Sensei ne vient plus, je n’aurais pas d’autres choix que de l’apprendre de vous !” (Seiren)
“Non ! Ne vous défoulez pas sur moi ! Tout d’abord, vous êtes celle ayant rejeté ce même Raidou-sensei ! Si vous l’aviez accepté, vous auriez pu parler avec lui d’incantations lors des repas, de rendez-vous, au lit, à n’importe quel moment que vous auriez souhaité, pas vrai ?! Il est hors de question que je sois votre médiateur après que vous avez tout gâché !” (Izumo)
“…” (Seiren)
“Haaah… Haaaah…” (Izumo)
“… Je le sais déjà !!! On n’y peut plus rien. Je ne savais pas qu’il était un surhyumain ! Et d’ailleurs, j’ai entendu dire que vous aviez regardé de haut Raidou-sensei au début !” (Seiren)
“Cela n’a rien à voir ! Pour commencer, une chercheuse qui ne connaît pas les chants perdus ne sera jamais capable d’atteindre le petit orteil de Sensei même si elle restait enfermée avec lui toute sa vie ! C’est une toute autre existence à ce stade !” (Izumo)
“Quelque chose comme ça, je le savais déjà au moment où il est venu ici et a déclaré ‘Imni est le mot pour faire du feu, pas vrai ? Alors, pour Seiren-san, il serait préférable utiliser Ignore’ ! L’efficacité et la puissance a fait un énorme bond, mais je n’arrive pas à comprendre la logique derrière ce changement !!!” (Seiren)
Seiren était relativement docile quand elle était devant Raidou, mais c’était l’opposé complet devant Izumo.
Il y avait des moments où ses mots devenaient incisifs.
“Hein ?! C’est parce qu’avec Imnu on gâche juste inutilement votre mana, pas vrai ? Lorsqu’on change avec Ignore, on… Probablement… Ressent qu’on peut faire encore plus de feu ! Mais je ne connais pas la logique derrière !” (Izumo)
“C’est ça ! Exactement ça ! Je n’ai pas encore compris ce ‘ressenti’ ! Je vais changer de sujet de recherche ! Raconte-moi plus en détails ce que vous ressentez auprès de Raidou-sensei !” (Seiren)
Seiren était tout à fait prête à tout retranscrire par écrit.
Izumo s’est levé par réflexe.
“Comme si j’allais faire ça ! Comme je l’ai dit, vous n’avez qu’à sortir avec…” (Izumo)
“Ne dites pas ça !!! Ne dites plus jamais ça !!!” (Seiren)
Seiren s’est levée également et a coupé les paroles d’Izumo de toutes ses forces.
Le fait qu’elle ait lâché un si gros poisson.
Seiren se noiera dans l’alcool au bar, Rabidoll, qu’elle fréquentait, et le maître des lieux inclinera la tête devant ce développement inattendu.
La relation entre ces deux-là, non, c’est quatre-là, allaient durer bien plus longtemps que Raidou n’aurait cru au premier abord et allait se poursuivre de manière inattendue.
De nombreuses réalisations et découvertes naîtront de celle-ci et apporteront de grands bénéfices pour Lorel, mais… L’actuel Izumo continuait à traiter ceci comme si ce n’était pas ces affaires.
Pour le moment, une rumeur déplaisante selon laquelle Izumo a déjà posé ces mains sur une femme mûre alors qu’il venait à peine de se marier. Et ainsi, la souffrance de Seiren qu’elle subissait suite à l’affaire avec Raidou s’est atténuée.