Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 345

Mio ne viendra vraiment pas.

J’ai pu le constater ce matin… Non, dès le réveil, elle a dû se glisser du lit sans bruit pour se rendre dans la cuisine.

C’est vrai, le petit déjeuner était du karaage.

Je voulais dire quelque chose à ce sujet.

Préparer quatre karaages aux goûts différents et quatre plats d’accompagnement était un peu excessif.

J’étais vraiment heureux de savoir qu’il y avait d’autres personnes enchantées par ça.

Il y avait déjà quelque chose similaire au karaage dans Asora.

Nous avons aussi des poules ici… Juste un peu plus grand, un bec et des griffes plus acérés, ce qui les rendait du coup un peu plus dangereux.

C‘était juste que leur goût était entre le tatsuta-age et le karaage…

Non, c’était tout à fait savoureux.

Mais la discussion sur le karaage, qui a eu lieu après que Rokuya-san en a partagé un peu avec nous, s’est enflammée à cause de son goût incroyablement délicieux.

Je n’ai pas été prudent.

Mio a commencé à viser le sommet.

En y réfléchissant, la soupe miso était vraiment bonne le matin. Cela me détendait.

Non, la soupe de maïs me donnait un coup de nostalgie.

Pas la vraie, celle en poudre.

Le fait de me souvenir de tout ceci me donne envie de les retrouver.

“Rokuya-san, la discussion d’hier m’a apporté bien des soucis.” (Makoto)

Je devais le dire dès le départ.

C’était la raison pour laquelle j’ai dit ça à Rokuya-san qui était au même lieu et même chaise qu’hier.

“? Tu as enfin réussi à te bouger, pas vrai ? Tu me parles de soucis, mais je me sentais juste mal pour Mio-san qui attendait depuis si longtemps. Ah, pour m’excuser, je vous propose un incontournable cette fois-ci, du riz rouge. Tsige possède une quantité anormale d’ingrédients. J’ai facilement réussi à le reproduire.” (Rokuya)

“Ah, merci… Pourquoi est ce qu’on parle de ça ici ?!” (Makoto) (NTA : Au Japon, la tradition veut que pour fêter quelque chose d’important, on mange du riz rouge.)

J’ai objecté avec un visage impassible.

Il a sorti une boite carrée avec du riz rouge à l’intérieur et l’a placé à mes côtés.

Elle était plutôt grande.

Mais pourquoi on parle de ça ici ?!

“Et qu’en est-il avec Tomoe-san ?” (Rokuya)

“?!” (Makoto)

“… Oh ? Oooh ?” (Rokuya)

“…” (Makoto)

Je n’ai pas pu prononcer un seul mensonge, ce qui était surprenant.

Alors que je réussissais à le faire dernièrement en tant que marchand !

C’était déjà au-delà de la supposition… Il est déjà au courant !!!

“ Oh ! Tu es plutôt bon. Bien, bien. C’est ainsi que la jeunesse devrait être ! Celui de l’Empire est un peu excessif, mais bon, pas comme si je ne voyais pas ça comme impossible.” (Rokuya)

“… Merci de ne pas me mettre dans le même sac que Tomoki. A-t-il encore dépassé les bornes ?” (Makoto)

“Non, cela date un peu. Il y a mis en place une politique intéressante au sein de l’Empire. Pour le dire simplement, un plan visant à augmenter la population. Cela pourrait être un grand pays, mais la diminution de la population deviendra un problème à l’avenir. D’ailleurs, le nombre a été toujours un des avantages des Hyumains. On pourrait se dire que c’est simple, mais ça reste efficace.” (Rokuya)

“… Est-ce ça pourrait être ‘toutes les femmes doivent être ramenées la capitale pour venir me voir’ ? C’est un scénario digne d’un porno.” (Makoto)

Il n’avait pas hésité à charmer toutes les femmes de son groupe pour en faire un harem et de faire de même avec celles de la noblesse.

Je ne serais pas surpris s’il se fichait que l’autre partie fut mariée.

Ne faites pas ça dans la vraie vie. Garder ça pour les jeux vidéos.

“… Non, son corps ne tiendrait pas. Cela pourrait augmenter la population, mais le résultat pourrait varier.” (Rokuya)

“Alors ?” (Makoto)

“Ils ont répandu des aphrodisiaques un peu partout dans l’Empire, établi quelques jours où le peuple était libéré de ses obligations au nom du héros et ont fait un festival libéré pour adultes.” (Rokuya)

“…”

C’était bien trop stupide.

Quand on parlait d’augmenter la population, il fallait créer une loi rendant obligatoire de se marier, Du moins pour un esprit décent.

À quel point ton cerveau a-t-il été pourri par la luxure… Pour que tu finisses par penser ainsi ?

“Hahaha ! Il est rare de te voir aussi stupéfiait avec la branche grande ouverte ! J’aurais vu quelque chose de sympa aujourd’hui !” (Rokuya)

“Bon sang… C’est juste complètement débile.” (Makoto)

“… Je m’interroge à ce sujet. Il est vrai que c’est une approche extrême, mais la population va certainement augmenter.” (Rokuya)

“Même si c’est le cas… Non, arrêtons de parler de l’Empire. Ah, pareil pour Tomoe. Reprenons plutôt la discussion que nous aurions dû avoir hier.” (Makoto)

“Hm, ok. Je pense que tu connais déjà notre relation avec la Guilde des Aventuriers, Raidou-kun…” (Rokuya)

Et passe facilement du coq à l’âne.

C’est dans ces moments-là qu’on se rend compte de son âge.

“Oui, dans une certaine mesure.” (Makoto)

“Bien. Nous en savons donc pas mal sur la Guilde. Par exemple, un Samurai est récemment apparu à Tsige, n’est-ce pas ?” (Rokuya)

“Ah, oui.” (Makoto)

Apparemment, c’est un métier avancé du métier Rounin.

Si je me souvenais bien, il y avait également le choix avec Kurobakama.

J’ai été surpris par leurs noms.

“Comme tu le sais, l’influence des Sages est très forte dans Lorel… Même ainsi, il n’y a pas de Samurai là-bas. Même s’ils ont été imprégnés par notre culture dans bien des domaines.” (Rokuya)

“…” (Makoto)

“C’était étrangement inattendu que le cosplay se soit répandu dans le même temps… Oups, désolé pour. Je me suis enflammé sur le sujet comme la fois avec le karaage. Et donc, en ce qui concerne les métiers, il y en a encore au-dessus de Samurai.” (Rokuya)

“Ooh, vraiment ? Si nous parlons de Samurai, ça serait Maître Épéiste, Épéiste Diabolique ou Maître Samurai ?” (Makoto)

“Oui, Maître Samurai. Ils existaient par le passé, mais il n’y en a aucun actuellement. Et il y en a encore au-dessus.” (Rokuya)

“Plus élevé que Maître Samurai ?” (Makoto)

“Ouais. Mugai. Un métier qui n’a pas été vu au sein de la Guilde, mais que seul nous connaissons son existence.” (Rokuya)

“C’était le pouvoir de vous tous au départ. Mais… Mugai. Cela se réfère-t-il au style Mugai ?” (Makoto)

Comment le dire… C’est un peu comme un jeu vidéo. Je ne serais pas surpris si quelque chose comme ça existait réellement.

Mugai, hein. Je suis intéressé par ce genre de métier.

“Azu a dit la même. ‘C’est vraiment le style Mugai de la célèbre école ?’. En dehors de lui, personne ne savait quelque chose à ce sujet.” (Rokuya)

“Ouais…” (Makoto)

“Le métier au sommet des métiers de commandement, c’est Yagyu, mais celui-ci nous le connaissons. Cela doit se référer à Yagyu Juubei, pas vrai ?” (Rokuya)

“Si on parle de commandement, ça correspondrait plus à Yagyu Munenori.” (Makoto)

Munetoshi était plus dans le style Shinkage. (NTF : Le nom complet de Munetoshi est Yagyu Juubei Munetoshi.)

Je crois que cela se réfère à Yagyu qui servait sous le shogun… Probablement.

“… Eh bien, c’est ce genre de système. Et ainsi, évidemment que nous sommes ravis de voir des métiers comme celui-ci faire sa première apparition, des gens ayant atteint les limites que nous-mêmes n’avons pas pu atteindre.” (Rokuya)

“Je vois.” (Makoto)

Cela signifiait que c’était une sorte de remerciement pour l’apparition d’un Samurai ?

Ce n’était pas sa première apparition, alors ça ne semblait pas vraiment juste.

Après tout, il y a eu l’affaire d’hier.

Il y avait la possibilité qu’il l’utilisait juste comme une excuse pour me venir ici et me taquiner.

“La Guilde vient d’enregistrer un nouveau métier d’une personne proche de vous. En outre, c’est un métier dans la même branche que la mienne, alors mon cœur s’est emballé en dépit de mon âge. Je vous en remercie du fond du cœur.” (Rokuya)

Rokuya-san a respectueusement incliné la tête pour me témoigner de sa gratitude. Il n’était pas loin de toucher la table.

Des aventuriers proches de moi… Cela devait se référer à Alpine.

Et la même branche que Rokuya-san… Toa, hein.

Hééé, ils se sont partis dans la direction opposée des Terres Dévastées suite à une requête et elle a monté de classe ?!

Quel timing.

“… Parles-tu de Toa ?” (Makoto)

“Oui. Je pense que tu en as déjà entendu parler, mais il semblerait que l’arme de guilde, qu’Azu lui a donné, a eu une sorte d’effet, et il y a également la possibilité que plusieurs conditions spéciales ont été remplies. Cela pique vraiment mon intérêt !” (Rokuya)

“Ce qui veut dire qu’elle a choisi quelque chose de différent de Kagerou ? Je vois .” (Makoto)

“Le nom du métier est Tobikato. Peut-être le connais-tu ? Azu ne semble pas être intéressé par les ninjas, alors il m’a dit qu’il ne savait pas, mais tu en sais pas mal sur des domaines variés, pas vrai ?!” (Rokuya)

Toa est devenue quelqu’un d’impressionnant.

Se pourrait-il qu’avoir été temporairement sous la tutelle de Tomoe a eu une sorte d’influence ?

Je me pose la question si c’est une bonne chose d’avoir un nom de métier comme ça, mais… Ce n’était assurément pas faible.

“Merci de ne pas le dire d’une manière où l’on pourrait croire que je suis une sorte de cinglé. C’est le surnom de Katou Danzou, non ?” (Makoto)

“C’est ça ! C’est exactement ça !!! Je ne m’attendais pas à ce qu’il existe un métier caché comme ça… Est-ce que tu comprends ce sentiment ?! Apparemment, le Tobikato ont un paquet de ninjutsus !” (Rokuya)

“R-Rokuya-san ! Il s’agit d’une information sensible pour Toa, alors baisser la voix !” (Makoto)

“Peux-tu l’imaginer ?! C’est un métier si surprenant que même un vieil homme comme moi ne peut qu’acquiescer de la tête d’étonnement !” (Rokuya)

Ce qui est surprenant, c’est ta tension.

Ce n’est même plus une histoire de savoir si je peux l’imaginer ou non !

“Je suis juste tellement heureux… À un point que je lui ai donné certaines pièces de mon précieux équipement. Au moment où je l’ai remarqué, j’avais déjà emprunté la voie de l’assassinat et la seule chose qu’il me restait, c’était cette vieille habitude et admiration de collectionner des objets liés au Ninja.” (Rokuya)

La voie de l’assassinat ?

Il existe un credo pour les assassins ?

“Un nouveau métier et un nouvel équipement, hein. Toa doit être très enthousiaste à ce sujet.” (Makoto)

“Pour le moment, afin d’atteindre un style d’épée double, elle aura besoin d’une arme du même niveau que lapis. Et le résultat de cette réflexion… J’ai arraché une écaille à Doma… Non, je déconne. J’ai demandé à Doma de me donner une de ses écailles et avec les matières premières obtenues auprès de la bête mystique d’Azu, j’ai ensuite demandé à un artisan de Tsige de le fabriquer.” (Rokuya)

“… Et tu l’as donné à Toa ?” (Makoto)

Bon sang, Doma, tu t’es fait maltraiter dans une affaire qui n’a rien à voir avec toi.

Même s’il s’est enfui en disant qu’il ne voulait pas me rencontrer parce que ça ne se passerait certainement pas bien… Qu’il est pitoyable.

Il était du genre à éviter tous les pièges, pour tomber dans un trou à la fin du parcours.

Je ne connaissais pas la raison pour laquelle je pouvais sympathiser avec lui.

“Hum !” (Rokuya)

“‘Hum’, tu dis.” (Makoto)

Il a hoché la tête avec énergie, ça devrait être le cas.

Je ne savais pas qui l’a fabriqué mais cette personne a dû avoir la vie dure avec cette demande scandaleuse.

“Si c’est pour célébrer la naissance d’un nouveau métier, cela ne fait rien de m’investir un peu. Mais…” (Rokuya)

“?” (Makoto)

“Ils ont parcouru une grande distance dans le Royaume d’Aion. Ils sont dans une position dangereuse, sans aucun soutien. Comme si je pouvais la laisser mourir aussi facilement.” (Rokuya)

“… Tu le dis comme si c’était acquis, mais le groupe de Toa est déterminé et résistant, tu le sais ?” (Makoto)

“Il y a la possibilité que l’Apôtre de la Déesse puisse se montrer, ils devraient être prudents jusqu’à un certain point.” (Rokuya)

“Nous pensons à régler ce problème…” (Makoto)

“En considérant les affinités, je dirais qu’Alpine pourrait mener un meilleur combat contre l’Apôtre. Après tout, la compagnie Kuzunoha s’appuie grandement sur la magie, en t’incluant. Je pense que tu devrais faire un peu plus de recherches sur les compétences des aventuriers.” (Rokuya)

“Compétences…” (Makoto)

En ce qui me concernait, il était vrai que je ne me souvenais pas d’avoir utilisé des compétences.

Je penchais clairement d’un côté de la balance.

S’il disait que cette caractéristique était une mauvaise chose contre cet adversaire… Cela devenait problématique.

“Ouais.” (Rokuya)

“Je suis un marchand niveau 1.” (Makoto)

J’étais un éternel niveau 1.

“… Exact. Compétences… Ah, je vois.” (Rokuya)

“Je vais avertir Tomoe, Mio et les autres à ce sujet.” (Makoto)

“O-Ouais, ça serait pour le mieux. Ne t’inquiète pas, les dirigeants de la Guilde ne sont pas incompétents. Je suis sûr qu’ils trouveront la raison rapidement.” (Rokuya)

“J’espère que c’est le cas.” (Makoto)

“… Il semblerait que dû à leurs inquiétudes à votre égard ou qu’elles ont appris de vous, Tomoe-san et Mio-san ont tendance à mettre de côté les compétences autant que possible lorsqu’elles cherchaient à atteindre de plus hauts sommets. Il vaudrait mieux réfléchir à tous les scénarios possibles pour prendre des contre-mesures. Vous devriez agir sans regret.” (Rokuya)

“Oui, merci beaucoup.” (Makoto)

Si mon existence était liée à des compétences d’esquive, ça serait honnêtement un problème.

J’aimerais qu’elles n’en soucient pas et s’élèvent de plus en plus.

J’aimerais voir une bataille entre un Mugai et un Yagyu.

“À présent, le problème est… Comment te remercier.” (Rokuya)

“?”

J’ai déjà reçu des remerciements et tu m’as fait découvrir un karaage délicieux hier.

En plus, Toa était celle qui a travaillé dur.

Il n’y avait pas de raison de nous remercier.

Toa a déjà reçu de nombreux cadeaux de la part de Rokuya-san.

“D’imaginer que tu te passerais la corde au cou avec Tomoe-san en si peu de temps… Il y a aussi l’affaire de Toa… Yep, je n’arrive vraiment pas à lire en toi, Raidou-kun.” (Rokuya)

“Quoi ?!” (Makoto)

J’ai déjà vu ça auparavant.

Les gens appellent ça ‘déjà vu’.

Non, non, en outre, l’une d’entre eux pourrait mal comprendre.

Hé, hé, ça reprend

Les regards sont douloureux… Comme attendu des aventuriers de Tsige. Notre table est déjà cernée de partout.

“J’ai trouvé un assassin avec une grande gueule des plus discutables…” (Makoto)

“Ne t’inquiète pas, je ramènerai du riz rouge demain aussi.” (Rokuya)

“Non att… Ce n’est pas juste ! Il est déjà parti !” (Makoto)

Il m’a refait le coup !

Une compétence de dissimulation que je ne pouvais pas détecter !

Aah, bordel.

Un endroit ‘exposé’ comme cette place au regard de tous.

La sueur et la chaleur étaient se démarquaient grandement.

Comme c’était déplaisant. Je n’ai pas l’intention de lever la main, mais leurs corps se rapprochaient lentement et se pressaient contre moi, comme pour me harceler.

Haha, Mio et Tomoe se sont vraiment bien intégrés à Tsige. Si je vois ça comme une preuve qu’elles sont admirées, je pourrais l’endurer… Comme si je pouvais endurer ça !!!

Side chesto !