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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 368

Une nouvelle journée ?

Chapitre 368 : Une nouvelle journée ?

“Aujourd’hui, nous allons promettre deux choses au monde. Premièrement : Nous deviendrons le bouclier qui protégeront le peuple de nombreuses menaces qui déferleront par vague des Terres Dévastées. Deuxièmement : Nous allons utiliserons seulement notre puissance dans ce but. En d’autres termes, nous, les Tsigiens, nous nous abstiendrons de faire la guerre aux Hyumains et aux Demi-Humains. Cependant, nous combattrons avec tout ce que nous avons contre tout envahisseur, afin de continuer d’être le bouclier protégeant le peuple des menaces des Terres Dévastées.”

Tsige a obtenu son indépendance et était désormais reconnue comme nation.

Quatre semaines s’étaient passées depuis la fin de la guerre d’indépendance.

Aujourd’hui était le jour où des émissaires de plusieurs nations étaient venus reconnaître officiellement Tsige comme un pays à part entière.

Cela a été annoncé sur la place où étaient rassemblés les envoyés des pays ayant répondu à l’invitation.

C’était une information qui a déjà été discutée dans les lettres, mais une annonce publique de la création d’une nation avait un certain poids.

Il déclarait ne vouloir aucunement s’impliquer dans la guerre des autres.

Ils repousseront tout envahisseur. En d’autres termes, ils ont tracé une ligne qu’ils ne feront que se défendre, mais les nombreuses nations présentes se demandaient pourquoi faire une grande annonce de quelque chose qui pourrait être considéré comme un désavantage.

Tout d’abord, Tsige était ceux qui ont débuté une guerre pour leur indépendance.

Cela pouvait être perçu comme une hypocrisie de leur part.

Surtout pour les envoyés du Royaume d’Aion. Ils bouillonnaient de colère intérieurement.

“Laissons les salutations pour le banquet, car il y a beaucoup de choses qui n’ont pas pu être correctement transmises par lettre. Nous allons donc maintenant vous répondre du mieux que possible, et ensuite, nous profiterons du banquet. Vous pouvez commencer à poser vos questions.”

Avec des gestes témoignant d’une confiance débordante, l’homme reconnu comme la personne ayant la plus haute autorité dans, Patrick Rembrandt, a pris place.

Une dizaine de représentants, alignés en rang, ont également pris place avec lui en bout de table.

Sur le côté, il y avait une femme menant cette rencontre.

Cette femme était vêtue d’une robe sensationnelle ne correspondant pas à ce cadre officiel et sérieux. L’une des idoles que la compagnie Rembrandt a pris sous son aile et anciennement réceptionniste à la Guilde des Aventuriers, Ates.

Une faute dont elle n’était en rien responsable et qui est survenue au pire des moments a grandement changé la vie de cette femme.

Une fois, elle a été poussée dans des négociations avec le directeur de la compagnie, quelque chose qu’elle a elle-même provoqué Kuzunoha ; Une seconde fois, elle a été malchanceuse, et même si elle n’avait jamais négligé une seule fois son travail, elle a fini par être transférée dans l’industrie des idoles.

Elle n’avait toujours pas la capacité de réciter son texte avec fluidité, mais appréciait le fait qu’on lui pardonnait.

“J’aimerais poser une question au chef de Tsige. Cette cité a servi de couvercle aux Terres Dévastées jusqu’à maintenant. Pourquoi avoir choisi de mener une guerre d’indépendance alors que la guerre contre les Démons s’intensifie ? Pendant même une tentative de coup d’état qui a été infructueuse. On pourrait se dire que ce genre d’événement peut se produire, mais j’aimerais avoir une explication à ce sujet.”

L’homme, vers lequel Ates a pointé la main, a posé une question aux marchands de Tsige en s’asseyant fermement sur sa chaise.

Plutôt de dire qu’il a posé une question, c’était plus une demande d’explication.

C’était un ton qui était proche de la critique.

“Il est vrai qu’avec la guerre civile, les événements sont produits dans la même période, mais… Une explication, hein… Je pense que c’est suffisamment évident pour ne pas avoir à donner une explication. Êtes-vous vraiment sûr que je doive vous l’expliquer ?” (Muzo)

L’un des marchands, le directeur de la compagnie Muzo a répondu à l’envoyé de Limia.

“Evidemment. S’il s’agit d’une indépendance qui a profité d’un coup d’état, alors ce discours a l’instant n’est qu’un pur mensonge.”

“Entendu. Je vais donner une explication. C’est justement à cause de cette guerre civile que le Royaume a perdu tout crédit à nos yeux.” (Muzo)

“Q-Quoi ?”

“Bien que le Royaume d’Aion soit considéré comme l’une des quatre puissances majeures et comme une nation représentant les Hyumains, ce pays s’est divisé suite à la dispute entre personnes de la royauté, conduisant à une guerre civile. Nous avons perdu toute confiance envers ce soi-disant Royaume d’Aion n’étant pas en mesure de gérer correctement ses propres terres. Par conséquent, nous avons décidé de prendre notre indépendance. C’est donc un peu différent de ‘profiter’. Ce pays a perdu tout crédit par leurs actions menant à cette guerre civile et qui a poussé à notre indépendance.” (Muzo)

“Dans ce cas ! N’auriez-vous pas dû faire preuve de gratitude envers le Roi qui règne sur les régions éloignées et offrir votre coopération pour subjuguer l’armée révolutionnaire ?!”

“Si c’était comme le Royaume de Limia où il y a une surabondance de loyauté chez la noblesse et avoir un Roi avec une présence charismatique comme le vôtre, cela aurait pu être le cas.” (Couple)

“!”

Cette déclaration qui pourrait être prise comme ‘Le pays était bien trop pathétique, nous l’avons donc abandonné’ a fait élever la voix du représentant de Limia, car leur gouvernement était similaire.

Celle à lui avoir répondu avec un doux sourire était la directrice de la compagnie Couple.

Il était clair qu’elle était extrêmement sadique en mentionnant la ‘surabondance de loyauté’, et l’envoyé de Limia a fini par être choqué par ces propos.

“Vous pouvez enquêter si vous le souhaitez, mais toutes les générations de gouverneurs de Tsige n’ont aucunement aidé à la défense de la ville contre les menaces des Terres Dévastées.” (Couple)

“Quoi… ?”

“Toute cette problématique, où le sang a été versé, a été laissé au soin de la Guilde des Aventuriers et la Guilde des Marchands. Il n’y en a eu aucun qui a été prêt à donner son propre argent et à verser une seule goutte de son sang pour le bien de cette cité. Comme vous pouvez le constater, j’ai déjà un certain âge, mais aussi loin que je me souvienne, la seule chose pour laquelle ils se montraient une passion, c’était de nous soutirer autant d’argent que possible.” (Couple)

“Je vis à Tsige depuis bien plus longtemps que cette Dame du fait que je suis un Nain et je partage la même opinion. Les gouverneurs de Tsige n’ont jamais pris l’initiative d’utiliser leur armée privée pour le bien des habitants.” (Bronzeman)

La personne à avoir acquiescé aux propos de la directrice de la compagnie Couple était le directeur de la compagnie Bronzeman.

Il était un Nain, donc Demi-Humain. Ses paroles avaient le même poids de celle d’un Hyumain ici.

Il était ici en raison de sa position, et non son espèce, alors personne ne s’en plaignait.

Si quelqu’un le faisait, on lui demanderait de partir.

“L’ordre public est géré et maintenu par les marchands eux-mêmes. C’est triste à dire, mais les nobles d’Aion voyaient seulement Tsige comme une mine d’or. Ne croyez-vous pas que c’est naturel pour nous qu’ils perdent tout crédit à nos yeux ? Un roi sans valeur, un Royaume n’ayant de puissance majeure que le nom et ne démontrant aucune valeur de respect. Une époque sans aucune valeur.” (Batoma)

Le directeur de la compagnie Batoma a poursuivi.

C’était vrai, mais dans le même temps, les plaintes n’étaient pas totalement infondées.

En réalité, c’était les marchands qui avaient mis en place un système où le gouverneur n’avait pas besoin de travailler et une coquette somme d’argent arrivait naturellement dans sa poche.

Ce n’était pas pour rien que Tsige était traitée comme une ville autonome, malgré sa longue histoire.

Mais même si c’était le cas, il était vrai aussi que le gouverneur acceptait docilement d’être une marionnette.

Si l’on se demandait si Aion a pris la peine de repousser les Terres Dévastées, la réponse serait non.

“…”

“C-C’est parce que vous autres salauds avez rendu incompétent les nobles assignés par la corruption !!!”

La personne ayant élevé la voix cette fois-ci après que l’envoyée de Limia se soit tu, c’était l’envoyé du Royaume d’Aion.

“… Il est vrai que l’influence des marchands est puissante dans cette ville. Il doit y avoir ce genre de personnes sournoises. Je ne le nie pas.” (Rembrandt)

Rembrandt a montré une expression docile pendant une seconde, et ensuite a acquiescé aux dires de l’envoyé.

“Vous voyez ? Ces salauds l’ont adm…”

“Même ainsi, je ne crois pas que c’est une raison suffisamment bonne pour abandonner ses devoirs. Si un seul d’entre eux n’avait pas succombé à la tentation, il n’y aurait rien eu d’autres à faire. Cependant, tous les nobles assignés à Tsige se sont abandonnés à leurs vices. Si certain d’entre eux avaient fait correctement leur tâche, la loyauté envers le Royaume aurait pu être maintenue. C’est vraiment une triste réalisation. En conséquence. Le Royaume a perdu tout crédit. Et ainsi, nous en sommes arrivés là maintenant, où nous avons décidé d’établir notre propre nation et d’être le bouclier du peuple.” (Rembrandt)

“Rembrandt, un bâtard comme toi est…!”

“Tout d’abord, si ce soi-disant pays d’Aion avait encore la puissance et la dignité d’une puissance majeure, est-ce que vraiment des dizaines de milliers de déserteurs aurait rejoint Tsige ?” (Rembrandt)

“!!!”

“Cette fois-ci, nous avons réussi à l’emporter, mais nous serons désormais des pays voisins. Qu’en est-il de laisser le passé au passé et repartir de zéro, Royaume d’Aion ? Après tout, nous avons perdu un millier de vies.” (Rembrandt)

En dehors de l’envoyé d’Aion, certaines personnes avaient le visage rouge vif.

On se moquait clairement d’eux, alors c’était compréhensible.

Si le Royaume d’Aion ajoutait les marchands et les mercenaires, leurs pertes dépassaient la centaine de milliers, mais la pression des autres pays les a acculés jusqu’à accepter l’indépendance de Tsige, ce qui mettait Aion du côté des perdants.

L’Apôtresse de la Déesse, qui était leur planche de salut, était toujours portée disparue.

Ils ont peut-être été invités ici, mais ils n’avaient plus l’autorité qu’ils avaient quand ils étaient l’une des quatre puissances majeures.

Rembrandt gardait un sourire sur le visage alors qu’il a jeté un coup d’œil à Ates.

Elle a dirigé sa main vers la personne levant la main pour indiquer qu’il pouvait poser sa question tout en paniquant un peu.

“Nous avons reçu plusieurs rapports indiquant que Tsige a utilisé plusieurs magies rituelles inconnues. Avez-vous réussi vraiment à les développer ? Si c’est le cas, nous aimerions ardemment votre coopération en tant pays dans la guerre contre les Démons.”

Un envoyé de l’Empire Gritonia.

Outre Tsige et Aion, de nombreux pays étaient au courant de ces nouvelles magies rituelles.

Il y en avait au moins trois.

“Nous ne l’avons pas développé. Par coïncidence, ces trois nouvelles magies rituelles l’étaient déjà et nous les avons achetées après avoir vérifié si nous pouvions les utiliser sur un champ de bataille. Si les trois nouvelles magies rituelles vous semblent utile, n’hésitez pas à les utiliser. Je vais rendre leur information publique aux pays faisant la demande.” (Rembrandt)

“… Publique ? Dans ce sim… Je veux dire dans cette nation gouvernée par les marchands ? N’allez-vous pas les vendre ?”

“Oui, publique. Vous allez les utiliser pour la liberté, non ? N’hésitez pas à en faire la demande.” (Rembrandt)

“Vous avez déclaré qu’elles existaient déjà et que vous les avez achetées. Dans ce cas, à qui les avez-vous achetées ?”

“Pas de commentaire. Comme nous l’avons déjà dit, nous répondrons seulement aux questions dans la mesure du possible. Nous les marchands sommes très sensibles lorsqu’il s’agit de nos sources d’informations et de nos routes d’approvisionnement, veuillez considérer ça comme un défaut profesionnel.” (Rembrandt)

“! Alors… !”

Les questions ont été posées les unes après les autres.

Ates essayait désespérément d’ajuster le rythme des questions, ce qui donnait l’impression d’être à bout de souffle.

Pourquoi était-elle ici ?

C’était la même question qui trottait dans sa tête depuis un moment.

(J’ai simplement pris une demi-journée puisque je me suis fracturé un orteil ! Pourquoi ?! Pourquoi est-ce que mon transfert dans la guilde marchande s’est-il transformé en un entretien avec le père de Yuno ? Ils m’ont demandé de chanter, danser, d’animer l’endroit, et avant que je ne le remarque, j’étais ici ?!) (Ates)

Le père de Yuno, qui aurait normalement crié sans se soucier de son environnement si c’était pour protéger sa fille, ne regardait pas où se trouvait Ates.

Il ne faisait aucun doute qu’il détournait intentionnellement son regard.

Il se contentait de lever la main de temps en temps et répondait aux questions des pays.

Celui qui facilit… Non, celui qui était le plus inquiet Ates, ça devrait être Rembrandt.

(J’ai mis de l’eau dans mon vin en recevant des conseils pour le mariage, et pourtant, pourquoi suis-je ici dans cette tenue inconvenante alors que je dois assumer le rôle d’organisatrice de cette réunion ?!) (Ates)

Être englouti par les soudains événements se déroulant à Tsige tout en réussissant à en tirer parti de parties les plus dangereuses ; En ce sens, on pourrait dire qu’elle était similaire à Makoto. C’était cette beauté, Ates Batoma.

Son esprit était déjà en proie au chaos de sa nouvelle vie quotidienne.

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