Switch Mode

Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 82.5

PDV Famille de Rembrandt

Tome 2 – Chapitre 82.5 – PDV Famille de Rembrandt

Makoto a achevé sa procédure pour devenir professeur dans Rotsgard et la compagnie Kuzunoha a commencé à exercer ses activités mais un événement s’est produit à Tsige.

 

La cité de Tsige a commencé à se développer beaucoup plus rapidement. À l’intérieur de la compagnie en charge de cette ville, Patrick Rembrandt avait une expression satisfaite en regardant la ville à travers sa fenêtre. Aujourd’hui, c’était cependant davantage un jour spécial pour lui. Il semblait plutôt agité et faisait les cents pas dans la pièce.

 

Il avait de grandes attentes. Il se sentait comme un enfant la veille de noël.

 

Il a entendu frapper à la porte.

 

“Entrez.” (Rembrandt)

 

Rembrandt a donné la permission d’entrer sans même voir qui c’était.

 

“Excusez moi, monsieur.” (Morris)

 

“Morris.” (Rembrandt)

 

Rembrandt était heureux de voir que c’était son majordome Morris qui est entré dans la pièce. Rembrandt et Morris avaient une relation de longue date et ils avaient été ensemble depuis un bout de temps.

 

Il lui a fait un signe de tête avec un grand sourire, cela signifiait que tout est en ordre.

 

“Oui monsieur, tu pourras les voir très bientôt.” (Morris)

 

“Oui, je vois. Merci.” (Rembrandt)

 

“… Oui, tout ça grâce à cette personne.” (Morris)

 

“Je lui suis vraiment reconnaissant.” (Rembrandt)

 

Rembrandt a acquiescé aux mots de Morris. Rembrandt remerciait du fond de son cœur une personne qui n’était pas dans cette pièce. Le plus puissant marchand de Tsige, et également un des plus puissants du monde, essayait de retenir ses larmes.

 

Il a arrêté d’y réfléchir après avoir vu trois personnes venir vers lui, elles étaient escortées par une servante.

 

Il a commencé à courir vers elles et a leur donné un gros câlin.

 

 

“Lisa ! Sif ! Yuno !” (Rembrandt)

 

Il a crié les noms de sa femme bien-aimé (Lisa) et de ses deux filles (Sif et Yuno).

 

Leurs corps a assez récupéré pour pouvoir à nouveau se déplacer dans la maison. Tout en leur faisant un câlin, les larmes, qu’ils essayaient de retenir, ont commencé à couler et maintenant, ils avaient un visage recouvert de larme et un nez qui coulait.

 

Si quelqu’un le voyait maintenant, il ne pourrait pas croire que c’était une des personnes qui avait le contrôle de la ville et influençait le monde.

 

La dignité d’un marchand n’avait plus sa place et il est juste devenu un père à ce moment.

 

Lisa l’a étreint, a frotté sa tête contre lui et lui a souri

 

Ses deux filles l’ont également étreint, mais elles se sentaient légèrement embarrassées par la situation.

 

C’était le moment le plus heureux qu’il avait eu ces dernières années. Il a entièrement relâché tous ces sentiments refoulés et leur a montré son visage le plus laid.

 

 

La servante pleurait avec lui et souriait en voyant leur maître être enfin heureux de nouveau. Morris ne montrait aucune expression en voyant son ami de longue date dans cet état, mais il ressentait une grande joie de le voir finalement lâcher prise.

 

Rembrandt a commencé à parler mais comme il pleurait, aucun de ses mots ne pouvaient être compris par sa famille. Son plan, qui consistait à rester calme, a complètement échoué.

 

“Chéri, je crois qu’il est temps que tu nous relâches…” (Lisa)

 

La servante avait un sourire forcé et elle commençait à se sentir troublée par la durée de cette étreinte.

 

Sif et Yuno étaient aussi enlacées par ce câlin.

 

Les robes ont été ruinées par ses larmes et sa morve alors qu’il les avait fait faire spécialement pour ce jour où elles se rétabliraient.

 

Morris a commencé à se dire qu’il devrait peut-être maintenant intervenir.

 

Lisa, Sif, et Yuno ont commencé à avoir une drôle d’expression quand elles ont entendu ses derniers mots lorsqu’il s’est séparé d’elles. Rembrandt était finalement redevenu calme et digne après avoir passé un moment à se calmer.

 

“Chéri, j’ai peut-être mal entendu ta dernière phrase, peux-tu la répéter ?” (Lisa)

 

“Oui père, qu’est-ce que tu viens de dire à l’instant ?” (Sif)

 

“Je suis presque sûre que j’ai mal comprise parce que ce genre de chose est impossible, même pour mon père.” (Yuno)

 

Rembrandt a regardé sa famille avec un visage perplexe, se demandant ce qu’elles voulaient dire.

 

“Oh, nous allons faire une grande fête en faisant participer toute la cité !” (Rembrandt)

 

“Non, avant ça chéri.” (Lisa)

 

“Avant cela… Oh, oui. Je vais faire des portraits de vous trois pendant votre convalescence. Ils seront énormes et ils seront accrochés dans une pièce que je fais construire pour l’instant. J’ai engagé les meilleures personnes et je n’ai pas regardé à la dépense, c’est ainsi que vous pourrez être fier du fait que vous avez surmonté l’épreuve et vous vous souviendrez toujours que rien ne peut être pire que cela.” (Rembrandt)

 

“Quoi ?” (Lisa)

 

“Bien sur, j’ai embauché les meilleurs artisans pour le faire. J’ai même demandé à Morris d’enquêter sur les personnes pour nous assurer qu’ils sont de premier ordre. N’est-ce pas, Morris ?” (Rembrandt)

 

“Oui, nous serons en mesure de voir comment vous avez pu surmonter le plus grand obstacle que cette famille a pu rencontrer en une série de 20 portraits.” (Morris)

 

Rembrandt et Morris étaient très excités par ce projet et vous pouviez entendre les servantes dire des choses comme ‘ce projet va être incroyable’.

 

“Chéri, tu ne veux pas dire que tu nous a fait prendre avec cette horrible apparence ?” (Lisa)

 

“S’il te plaît mère, père est plus intelligent que ça.” (Sif)

 

“…” (Yuno)

 

Lisa a voulu confirmer pour être sûre qu’elle a bien entendu.

 

Sif avait un minimum de confiance envers son père.

 

Yuno le savait déjà donc elle préférait rester silencieuse.

 

“De quoi parlez-vous ? Bien sûr que je l’ai fait faire. Les protagonistes, ce sont vous trois ! Les cinq pièces du milieu sont presque complètes avec un preux Raidou apparaissant du désert comme la venue d’un sauveur… Qu’est-ce qui ne va pas ? Le médicament ne fonctionne plus ?!” (Rembrandt)

 

“Oui, peu importe quel médicament tu lui donneras, ceci ne résoudra rien.” (Lisa)

 

“Je crois que seule la mort peut soigner à ce stade.” (Sif)

 

“Idiot.” (Yuno)

 

Lisa a été convaincue que son mari était un crétin.

 

Sif a été convaincue que son père était un abruti.

 

Yuno savait déjà que son père était un idiot.

 

“Quoi ? Pourquoi êtes vous furieuses ?” (Rembrandt)

 

Rembrandt était confus par leur colère.

 

Lisa et Sif ont soupiré. Yuno a juste abandonné son père.

 

“Morris, comment avez-vous pu ne pas l’arrêter ?” (Lisa)

 

“Nous venons juste de guérir, je ne veux pas rechuter à nouveau.” (Sif)

 

“Morris, je vous prie d’arrêter la bêtise de mon père à partir de maintenant.” (Yuno)

 

“…Quelque chose ne va pas ?” (Morris)

 

Lisa et Sif ont regardé Morris avec pitié et Yuno a juste renoncé et elle essayait de contacter son oncle Zara pour corriger le duo.

 

“Chéri, Morris, asseyez-vous maintenant.” (Lisa)

 

“Hein ?” (Rembrandt)

 

“Oui, madame.” (Morris)

 

“Je vous le demanderai une seule fois… Où sont les tableaux ?” (Lisa)

 

Lisa a interrogé son mari et Morris avec des yeux froids et indifférent.

 

Rembrandt a commencé à pleurer à nouveau sous son regard et Morris lui a rapidement répondu en ayant vu la mort dans son regard.

 

“Sont-ils toujours entrain de peindre ou sont-ils finis ?” (Lisa)

 

“il-euh-si-je—ah” (Rembrandt)

 

Sif faisait en sorte d’empêcher son père de dire autre chose que l’information désirée.

 

“Les tableaux sont dans le second entrepôt et ceux qui sont toujours en train d’être peint… Quelle est déjà l’adresse, Morris ?” (Rembrandt)

 

“L’atelier est dans la rue de Lenny, l’homme est nommé Malta et il est aussi en charge de l’échange, il devrait avoir l’adresse complète.” (Morris)

 

“C’était… C’était un homme… qui a peint… ah… peux plus me marier…” (Yuno)

 

Yuno a rapidement ordonné à la servante d’apporter les tableaux et de ramener l’homme nommé Malta.

 

La servante a relevé sa jupe et a commencé à courir plus vite qu’un guépard.

 

“Cela ne peut pas être… Père, Mr. Raidou a-t-il vu également les tableaux ?” (Sif)

 

Sif a dit le nom d’une certaine personne.

 

C’était le nom de la personne qui les a sauvées.

 

Seulement quelques personnes ont vu leur apparence quand elles étaient dans cet état.

 

Cela aurait mieux s’il avait vu seulement leur mère mais c’était une situation critique où il n’y avait plus le choix.

 

“Non, il était déjà parti pour Rotsgard lorsque j’ai commandé la création des tableaux. Je crois que maintenant il devrait avoir passé l’examen de l’Académie.” (Rembrandt)

 

“Ouffff.” (Les trois)

 

Lisa, Sif et Yuno ont soupiré de soulagement.

 

“Nous ne voulions pas qu’ils les voient puisque les demoiselles y étaient peintes.” (Morris)

 

Morris a confirmé les dires de son maître

 

“Euh…Veuillez m’excuser, il s’est passé quelque chose.” (Servante)

 

“…Qu’y a-t-il ?” (Rembrandt)

 

La voix d’une maid est venue de derrière la porte.

 

Rembrandt n’a pas donné la permission de rentrer; Il est retourné à son attitude de marchand et il y avait aussi le problème qu’il est assis par terre

 

“Nous avons reçu un message de Tomoe de la compagnie Kuzunoha.” (Servante)

 

“De Mademoiselle Tomoe ? Pourquoi ne l’avez-vous pas laissé entrer ? Je croyais avoir annoncé à tout le monde que les personnes de la compagnie Kuzunoha ont la permission de pouvoir rentrer n’importe quand dans le manoir.” (Rembrandt)

 

“Oui, mais puisque la famille fêtait la fin de la maladie, je l’ai informé que nous étions un peu occupés avec les préparatifs de la fête. Elle a dit que ce n’était pas grave et nous a souhaité bonne chance avec la fête…” (Servante)

 

“Continuez le message.” (Lisa)

 

“Oui, elle a dit qu’elle était reconnaissante pour la coopération de la compagnie Rembrandt, que maître Raidou est arrivé dans Rotsgard et il a été accepté dans l’académie en tant que professeur temporaire.” (Servante)

 

“…….”

 

Un silence planait

 

Les quatre personnes dans la pièce se sont tues à ces mots. La raison était simple, c’était que Raidou était devenu un professeur.

 

“Évidemment.” (Sif)

 

Sif est parvenue à briser le silence.

 

“Je savais que ça arriverait.” (Yuno)

 

Yuno et Sif, les deux en sont venues à la même conclusion. Rembrandt et Morris ont commencé à trembler. Lisa les a regardés à nouveau avec son regard froid et indifférent.

 

“…Qu’est-ce qui ne va pas, chérie ?” (Rembrandt)

 

“Ok, répondez-moi honnêtement.” (Lisa)

 

Lisa leur a demandé cela et les deux se sont raidis d’un coup.

 

“Qui s’est occupé des documents ?” (Lisa)

 

Morris a levé sa main.

 

“Qui a rédigé les documents ?” (Lisa)

 

Morris a levé encore sa main.

 

“Qui a vérifié les papiers ?” (Lisa)

 

Rembrandt a lentement levé sa main.

 

Elle les regardait avec pitié.

 

“Je n’ai jamais pensé que je verrais Morris faire une erreur ou bâcler son travail et laisser quelqu’un d’autre le faire, mais ces deux choses sont arrivées en ce jour.” (Sif)

 

“Et au bienfaiteur qui a sauvé notre famille entière…’ (Lisa)

 

“Pourquoi est-il un professeur et pas un étudiant ?” (Yuno)

 

“Êtes-vous tous les deux prêts ? C’est l’heure de la punition.” (Lisa)

 

La mère allait s’occuper des deux idiots et la pièce s’est rempli par le parfum de la terreur absolue…

 

“Attends, attends. Ce n’est pas notre faute ! Même si nous avons fait des erreurs dans les documents, Raidou a bien vérifié les documents en les prenant, je l’ai vu le faire devant moi et plusieurs serviteurs pourront le confirmer. S’il avait remarqué un problème alors ils m’auraient contacté immédiatement.” (Rembrandt)

 

“Oui, c’est comme a dit le maître; Raidou a lu les documents, ils sont allés s’enregistrer et ont fini la procédure. C’est un point où je ne pourrais pas faire d’erreur, Madame.” (Morris)

 

“Tu remarquerais que la procédure est différente lorsque tu remplis les papiers pour rejoindre l’académie et la réceptionniste confirmerait avec toi si tu veux ce boulot ou un autre. J’ai même envoyé une lettre de recommandation.” (Rembrandt)

 

Rembrandt et Morris ont essayé de faire de nombreuses excuses ou d’utiliser la raison comme argument mais ceci est tombé dans les oreilles d’une sourde.

 

Yuno a remarqué que la servante n’est pas encore partie quand elle a ouvert la porte, la servante lui a tendu une lettre qu’elle a prit et elle l’a lu.

 

“Cela dit que le serviteur de Raidou a fait la queue et a achevé la procédure sans aucun problème. Ils n’ont rien suspecté d’étrange pendant l’examen pour devenir professeur vacataire, ainsi Mr. Raidou a fini le test et il est devenu professeur.” (Yuno)

 

La lettre parlait aussi de l’examen que Raidou a eu, il semblait que le test était assez difficile à compléter selon les visages qu’avaient Rembrandt et Morris.

 

“…Père, il y a nulle mention de la lettre de recommandation. Est-ce normal ?” (Yuno)

 

“Non, j’ai vraiment remis la lettre de recommandation; ceci aurait dû leur permettre de compléter tout ça sans heurt.” (Rembrandt)

 

“… Monsieur, je crois que c’est également la période pour engager les professeurs vacataires.” (Morris)

 

“Hmmm… Oui, j’ai demandé de lui faire une admission temporaire, mais il n’y aucune mention du mot professeur dans cette lettre. Je n’ai pas soutenu ça.” (Rembrandt)

 

“De ce que j’ai pu entendre, Mr. Raidou a eu l’examen le plus difficile et pas seulement cela; il a dû faire la queue pour compléter la procédure. On dirait que vous lui avait causé des ennuis. Père, tu lui as causé plus d’énormes problèmes que de solutions pour l’aider.” (Yuno)

 

C’était exactement ça. Les autres professeurs ont eu des examens plus faciles pendant que Raidou a eu le plus difficile. D’après ce qu’elles constataient, Rembrandt a seulement causé des problèmes à Raidou.

 

“Je ne suis pas contente du tout, chéri; cet homme ne nous a pas seulement sauvé, mais il t’a aussi épaulé pendant ces moments difficiles et tu lui as causé seulement des problèmes… Qu’as-tu dit dans la lettre ?” (Lisa)

 

La famille de Lisa avait une particularité génétique, des yeux glacials comme la toundra et qui pouvait glacer métaphoriquement le sang de sa victime. Rembrandt a commencé à secouer sa tête en ayant vu cela.

 

“Je n’ai rien écrit qui pourrait mener à ce genre de problème. Je le soutiens pleinement lui et son entreprise. Je lui ai également donné un magasin que je possédais dans cette ville pour qu’il puisse exercer ses affaires. Et aussi, Yuno n’ouvre pas les lettres qui me sont adressées. Ce n’est pas une bonne habitude à développer.” (Rembrandt)

 

“Pourquoi cela a-t-il tourné ainsi ?” (Morris)

 

Morris s’est rendu compte que Rembrandt avait la vieille habitude de regarder à droite lorsqu’il mentait, il a abandonné tout espoir.

 

Lisa les a laissé réfléchir à leurs erreurs.

 

Ils n’ont pas été invité à la fête.

 

__________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

 

Lettre de Makoto à Rembrandt

 

Mr. Rembrandt, comment allez-vous ?

 

Merci de m’avoir recommandé à l’académie.

 

J’ai pu ouvrir mon commerce et de prendre pied dans la cité.

 

Je n’ai pas remarqué que vous m’aviez recommandé en tant que professeur et j’ai oublié de le dire à mon subordonné mais bon… Ce qui est fait est fait.

 

J’ai pris l’examen pratique puisque cela me convient le mieux. J’ai mis en place un programme d’un cours par semaine.

 

J’ai eu un autre subordonné important après que j’ai quitté Tsige, son nom est Shiki, je vous le présenterai lorsque nous nous rencontrerons à nouveau.

 

J’ai aussi trouvé un bon restaurant où ils font des choses nommées nabe, c’est plutôt délicieux. Je vous en ferai goûter à l’avenir.

 

J’ai laissé mes deux autres subordonnées, Mio et Tomoe dans Tsige. J’ose espérer qu’elles ne causeront aucun désagrément.

 

Puisque je ne peux pas interagir à longue distance avec elles, je leur ait dit de prendre contact avec vos employés et de les aider autant que possible.

 

En espérant que vous prendrez le temps d’écouter leur histoire si ces deux-là viennent à vous consulter.

 

Merci beaucoup.

 

PS.

 

Comment va votre famille ?

 

J’espère que leur santé s’est améliorée.

 

Je voudrais vous poser des questions sur les affaires et des informations relatives aux commerçants quand nous nous rencontrerons à nouveau.

 

Pour finir, Rembrandt, veuillez prendre soin de nous et veuillez aller voir Tomoe et Mio si vous avez des problèmes.

 

De Rotsgard, le président de la compagnie Kuzunoha, Raidou Misumi

Commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Options

not work with dark mode
Reset