Tome 2 – Chapitre 89 – Rumeur – Mio, cuisine et héroïne ①
Note de l’auteur: Il y a la voix de personnes désirant voir Mio, alors voila. Le chapitre sur Tomoe a été emballé en un chapitre mais celui-ci sera en 3 chapitres, il y aura donc un léger favoritisme.
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“Hum, des algues épaisses avec du poisson séché… non ?” (Mio)
Cette femme ne cadrait pas avec le marché du port.
Ce lieu pouvait ressembler à un labyrinthe compliqué avec des formes irrégulières et des marchandes criant la qualité de leur produit de chaque côté.
Les personnes, qu’elle voyait en marchant le long de la route, étaient torses nues ou portaient un tee-shirt léger. Le nombre d’homme musclé était assez élevé.
Elle n’était pas vraiment familière à ce genre d’endroit, une fille portant des vêtements d’un vif bleu indigo, qui étaient proche du noir, était de toute évidence une existence n’ayant pas sa place ici.
Les vêtements, nommés Kimono, était probablement une tenue que personne dans cette ville portuaire n’a jamais vu avant.
Et également, ses cheveux brillants qui pouvaient éventuellement atteindre ses épaules et étaient magnifiquement ajustés. Ses yeux noirs et bridés, ses pulpeuses lèvres rouges. Cette beauté, qui rayonnait de couleurs exotiques, ressortait clairement aux yeux de tous.
Sa tenue et sa beauté faisaient que les gens se retournaient derrière elles pour la regarder à nouveau. Cette personne était l’une des plus belles pierres précieuses de la compagnie Kuzunoha, Mio.
Son mandataire, Makoto, était actuellement dans la Ville Académique et il a fini d’y ouvrir leur magasin. Tomoe, qui agissait au début avec elle, a reçu une tache de Makoto et elle est partie dans un endroit lointain, alors maintenant Mio était seule.
Mais elle n’était pas libre de faire ce qu’elle voulait.
Dans l’intérêt d’ouvrir la voie dans la ville portuaire comme Makoto lui a demandé, elle a avancé par la route du Nord de Tsige et elle est arrivée à cette ville qui était en bordure de la mer.
Ce n’était pas une grande ville. Comparé à Tsige, la taille de celle-ci était clairement plus petite.
Les autres régions éloignées avaient une route terrestre du nom de ‘la Grande Route Dorée’ pour la distribution des marchandises mais la croissance de cette ville était un peu restreinte.
Ceci prendra plusieurs jours en marchant à une allure Hyumaine, on pouvait se poser plusieurs questions sur cette ville.
En tout état de cause, L’endroit où elle se trouvait, c’était le port de la ville, qui était une chance pour la ville dans une certaine mesure, il n’avait pas de connexion directe avec les confins du monde et même quand ils ont eu le potentiel pour accueillir des plus grands navires pour les marchands, ils n’ont pas réussi à franchir cette étape. Une ville lamentable.
Même ainsi, il n’était pas forcément nécessaire de la comparer à Tsige pour les produits de la mer. Il y avait beaucoup d’ingrédients, que Mio voyait pour la première fois, qui ont été étalés sur le marché.
Cependant, elle semblait chercher quelque chose mais qu’elle ne trouvait pas. Mio a arrêté de marcher et elle a soupiré.
“Je ne trouve rien qui ressemble à du varech ou du thon listao.” (Mio)
Ce que Mio cherchait, c’étaient des ingrédients qui étaient plutôt communs dans le monde de Makoto.
C’est juste que ce n’était pas quelque chose que Makoto lui a demandé de faire.
Après que Mio se soit séparée de Makoto, elle s’est mise à profiter de la nourriture et elle a pratiquement visité tous les restaurants et bars de Tsige. Makoto l’a accompagné en mangeant pendant qu’ils marchaient et elle a accepté la nourriture qu’il lui a recommandé, mais si la ville de Tsige était grande, il y avait toujours une limite. Il y avait quelques endroits qu’elle n’a pas encore visité, mais il était clair qu’elle les aura bientôt tous visité. Pour Mio, qui aimait Makoto et la nourriture délicieuse, c’était une situation préoccupante.
Alors une chance s’est présentée.
Tomoe a dit nonchalamment ceci.
“Dans ce cas, n’est-ce pas le moment pour que Mio apprenne juste à faire la nourriture que Waka aime ?” (Tomoe)
Pour Mio, ces mots étaient littéralement une révélation divine.
Préparer la nourriture… ELLE-MÊME.
Pour la fille qui mangeait juste la nourriture qu’on lui ramenait, l’impact de ces mots l’ont fait chanceler. Et alors, elle a regardé sérieusement Tomoe comme si elle regardait un génie.
C’était exactement ça.
Si elle le faisait elle-même, elle pourrait créer ce qu’elle considérait comme le plat ultime. Même les plats que Makoto aimerait, elle pourrait être capable de les faire, c’était ce qu’elle pensait.
Pour commencer, elle a essayé de récréer la nourriture qu’elle a mangée jusqu’à maintenant. Mais elle a été surprise.
Elle ne connaissait pas du tout le processus de cuisson.
Couper, cuire, bouillir, friture, c’était à un niveau où elle pouvait se débrouiller mais les étapes supplémentaires, elle n’y arrivait pas.
Il y avait des personnes dans Asora qui savaient cuisiner et c’étaient surtout les Orques qui lui ont appris à cuisiner, ce qui a amélioré ses compétences.
Même ainsi, elle n’a pas été pas capable d’atteindre le niveau de la nourriture qu’elle a mangée à Tsige. Mio, en continuant à réduire le nombre de requête qu’elle prenait dans la guilde des aventuriers, a voulu affronter les cuisiniers des restaurants et des bars.
Elle en a défié un certain nombre et a perdu. Et Mio, qui avait commencé à comprendre les éléments de base de la cuisine, a eu une sorte de respect pour les personnes dont elle ne pouvait pas reproduire la cuisine. C’est pourquoi, pour Mio, qui voulait apprendre la recette et le technique, c’était naturel d’incliner la tête. D’un autre côté, les commerçants et les cuisiniers ne pouvaient pas refuser.
Dans Tsige, les aventuriers et les personnes associées, il y avait pas une seule personne qui ne connaissait pas l’existence de Mio. Et cette personne était devant eux en train d’incliner soudainement la tête et demandait de leur enseigner la cuisine.
Les cuisiniers montraient un tel respect qu’on pouvait se demander qui demandait une faveur et ils ont pratiquement tous accepté sa requête en un instant. Il y avait aussi l’histoire des magasins concurrents et des recettes secrètes donc il y avait des parties qu’ils ne pouvaient pas lui enseigner, c’était ce qu’ils ont supplié à Mio, tout en ayant transpiré à grosse goutte. Bien sur, Mio a acquiescé à leur parole. Elle leur a dit que c’était bon de lui apprendre certaines recettes de leur choix et qu’elle n’avait pas l’intention d’être une gêne à leur entreprise alors c’était bien de ne pas lui dire leur technique et leurs recettes secrètes.
Et alors, Mio est allée voir les cuisiniers pour apprendre en ayant renoncé à ses heures de sommeil et il y avait des cas où elle s’est associée avec eux et elle les a accompagnés. Après un mois, Mio a été capable de récréer la nourriture, pas à un niveau parfait, mais elle a pu comprendre les choses essentielles de la nourriture de Tsige et d’imiter le goût.
Les parties compliquées comme le maniement du couteau et les sauces, elle n’a toujours pas atteint ce niveau mais c’était une vitesse d’acquisition qui surprendrait n’importe qui.
On s’écarte du sujet mais Mio vouvoyait les cuisiniers, alors qu’en temps normal, elle traitait froidement les aventuriers. Sa relation avec les aventuriers s’est adoucie en étant au contact d’eux dans les restaurants, les bars et les auberges où Mio passait une formation.
Et donc actuellement, l’objectif de Mio dans cette ville portuaire était de parfaitement reconstituer un repas Japonais.
La nourriture du monde de son maître, Makoto. Avant de se rendre à l’académie, Makoto lui a décrit le monde d’où il venait. Et Mio, en voyant que cela serait impossible de voir ces paysages et la nourriture, était vraiment triste. D’ailleurs, elle n’avait aucun sentiment particulier envers la lignée de Makoto. Shiki était incroyablement excité par cela et a fait un sacré grabuge alors il a été recadré par la main de fer de Tomoe, mais honnêtement Mio se fichait de quel pays il venait, ceci ne changerait rien. Il était son seul maître et une existence irremplaçable. C’est pourquoi, peu importe ce qu’il y a eu dans son passé, cela ne la dérangeait pas. Au lieu de dire des choses ennuyeuses, son intérêt pour la nourriture Japonaise était plus important.
Les fondements de la nourriture Japonaise étaient différents de la nourriture de Tsige. Au lieu d’utiliser de la viande, ça donnait l’impression qu’ils utilisaient plus les produits marins et elle croyait que la ville portuaire servirait d’indice mais…
“Pas bon. Pour commencer, il n’y a pas tellement de nourriture séchée. De ce que j’ai pu voir, la seule chose que je pourrais récréer dans la nourriture Japonaise, c’est les œufs frits. J’ai demandé à Tomoe de coopérer avec moi et de chercher des moyens de cuisiner, mais il semblerait que le varech et le thon listao sont indispensables. Le riz et le miso seront récréés par Tomoe alors en lui laissant ça, je devrais rassembler diverses ingrédients et apprendre différentes façon de cuisiner…” (Mio)
Mio qui avait décidé de fournir à Makoto de la nourriture Japonaise dans Asora, attendait beaucoup de la ville portuaire de Koran.
Cependant, la vérité était qu’elle ne pouvait pas trouver les ingrédients et le poisson séché était très rare alors qu’il était indispensable. C’était à un point qu’elle a commencé à se poser la question ‘ Est-ce que la ville n’a pas vraiment cherché à approfondir ce genre de domaine ?’.
“Poisson séché ? Ces choses qui sèchent au ciel ? Hmph, il n’y a personne qui viendrait ici pour manger du poison séché et s’il planifiait de les emmener dans un endroit lointain, il les congèlerait.” (Villageois lambda 1)
“Ici, la chose la plus importante est la fraîcheur. Il pourrait y avoir des maisons où ils peuvent sécher en une nuit mais…” (Villageois Lambda 2)
“Ils sont peu nombreux, mais il peut y en avoir dans les magasins de souvenirs et chez les grossistes.” (Villageois Lambda 3)
Elle a fait le tour et a posé la question aux habitants mais les réponses étaient toutes peu fiables. Même ainsi, il y avait quelques informations concernant le poisson séché. Le problème était le varech. Même en les ayant décrit, ils ont tous fait des grimaces en disant qu’ils en n’ont jamais entendu parler, déprimant un peu Mio.
Après avoir fait un tour dans le marché, Mio a décidé d’aller voir sur la plage.
Parce qu’on lui a appris l’endroit où les poissons étaient séchés. C’étai sur la plage de sable fin, elle a pensé qu’elle pourrait peut-être obtenir des informations auprès des gens qui pratiquaient cela. Elle avait envie de s’accrocher au moindre espoir.
“Qu’est que c’est ça ? Ceci a une odeur particulière. Un peu amère, ou plutôt… une mauvaise odeur que j’ai déjà ressenti dans la ville mais en même temps, c’est différent. Pff~, alors qu’il devrait y avoir des plantes marines partout sur la plage, pourquoi est-ce que je ne peux pas en trouver ?” (Mio)
Tout en observant à distance les personnes en train de travailler, Mio a désespéré à cause du fait qu’il y avait seulement du poisson ici. En jetant un coup d’œil sur la plage, il y avait une masse noir et Mio a remarqué que des algues ont été rejetées sur un coin de la plage.
Un local a été installé dans une zone ou les rayons du soleil l’atteignait facilement. Les poissons ont été placés là-bas. Les plus petits ont été laissés ainsi et tous les autres ont été ouverts en deux.
“Maintenant que j’y pense, l’odeur des poissons pue plus que l’odeur de la viande. J’ai l’impression que si je fais bouillir des os de bêtes pendant un long moment, je pourrais faire du Dashi (NTA: soupe), il n’y a même pas d’ingrédient convenable pour cela. Tomoe m’a dit : “C’est où le varech pourrait être-nan ja”, et elle a dit qu’il y avait une méthode spéciale. Je croyais que les recettes étaient pratiquement les mêmes pour transformer les os de bêtes et les os de poissons en soupe mais peut-être que ce n’est pas le cas…” (Mio)
En fin de compte, elle n’a pas été capable d’obtenir de nouvelles informations auprès des travailleurs. Toutefois, elle avait quelques doutes sur son idée de base et elle se rapprochait de la masse noire.
Un des travailleurs a dit: “C’est la merde de l’océan”, mais Mio s’en foutait.
“Certains sont chauds au toucher et d’autre sont fins. Il y en a beaucoup de types. Quand je regarde de près leur couleur, il y en a des vertes, des bleus et même du rouge. La saveur est… croustillant et savoureux. Et il a dit que c’était de la merde, quel gâchis. Celle-ci est… eh bien, la légère viscosité est préoccupante mais c’est mangeable. Celle tiède a de la poudre blanche collé dessus-desu wa ne. Hé~, celui à un goût assez fort. L’arôme est comme celui de la plage, un parfum agréable. La poudre blanche n’est pas non plus toxique. D’après ce que j’ai appris, les parties séchées deviennent plus dures mais leur goût devient plus prononcé. N’est-ce pas assez pour être qualifié d’ingrédients-desu ka ? Bon sang, ils n’ont pas la moindre idée.” (Mio)
Mio cherchait des algues qui étaient en bon état afin que Tomoe puisse les inspecter. Les personnes, qui faisaient sécher le poisson, se sont rassemblées à distance et ont regardé l’excentrique avec un visage dégoutté. Mais au milieu de tout ça ; quelqu’un a levé ses mains et a commencé à crier.
Mais Mio n’avait pas remarqué ça, car elle était trop concentrée sur la sélection des algues.
Plusieurs personnes ont regardé la source de ces cris mais Mio était concentrée sur le goût des algues. Après que le vacarme se soit intensifié, Mio l’a finalement remarqué. Mais c’était déjà trop tard.
“Qu’est… qui se passe ? Ah, peut-être qu’ils sont curieux après m’en avoir vu manger ? Hein ?!” (Mio)
Un impact est soudainement venu par l’arrière.
Si c’était une personne normale, cela aurait été certainement une attaque fatale. C’était le niveau de l’attaque que Mio a reçu.
Mio était en position accroupie avec les deux mains remplies de sa récolte, elle avait complètement baissé sa garde. Si elle avait étendu un “réseau” et déployé sa zone de perception, cela aurait été une autre histoire mais Mio n’était pas très douée dans la perception de son entourage. Sans aucune préparation, elle a encaissé l’attaque et elle a été emportée par elle.
Mio, qui était sur la partie de la plage proche de la mer, a été attaquée par-derrière pendant qu’elle goûtait les algues.
Un fort bruit d’éclaboussure a été mélangé au bruit des vagues.
C’est vrai, Mio a été jetée littéralement dans la mer.
Les ingrédients sélectionnés avec attention et qu’elle gardait dans ses mains. Ils ont disparu dans la mer à cause de l’attaque surprise.
“…” (Mio)
Mio s’est levée silencieusement.
Il y avait une bête d’argent qui pendait de son épaule et la mordait férocement. Il a frappé le corps de Mio plusieurs fois avec ses pattes postérieures mais malgré tout ça, Mio n’a montré aucune réaction.
Sur la plage, il y avait une ombre qui courrait en direction de Mio.
“… J’ai été trempée.” (Mio)
Sa voix était glaciale.
L’énorme loup a arrêté de la frapper alors que maintenant il pouvait atteindre le sol s’il tendait ses jambes.
Cette énorme et féroce bête a été effrayée par les mots de Mio et ses yeux reflétaient sa peur.
On pouvait même commencer à l’entendre gémir.
“…” (Mio)
Avec sa main droite, Mio a tranquillement saisi le loup argenté, qui mordait son épaule gauche, au niveau de son cou.
C’était une démonstration de force que personne n’attendrait d’une femme mais comme si de rien n’était, elle a arraché le loup de son épaule et l’a écrasé dans la mer. (NTF: Considéré qu’ils barbotent dans 30cm d’eau)
Les épaules de Mio n’avaient pas une seule blessure. Cela a juste laissé des petites marques sur le kimono. Les vêtements ont résisté à l’attaque d’un loup qui n’était pas une bête ordinaire. Ce n’était clairement pas un kimono normal.
D’autre part, le loup, en étant juste écrasé sur le sol, était tellement affaibli qu’il ne pouvait même plus se lever. Il poussait son corps avec ses pattes avants mais ses pattes-arrières ne faisaient pas la même chose. Il pouvait seulement regarder Mio en poussant de faibles gémissements.
“Meurt, enfoiré.” (Mio)
Mio a sorti l’éventail de sa poitrine en l’ayant ouvert et fermé plusieurs fois de suite.
Elle regardait le loup avec des yeux froids qui ne montraient aucune merci. Elle a manipulé son arme en une fraction de seconde.
L’ombre est passée dans l’espace entre l’attaque de Mio et le loup tout en ayant pris le loup.
Ceci devait être un sprint assez désespéré vu que l’ombre s’est écroulée pas très loin de Mio.
“…” (Mio)
Mio a arrêté ses mouvements et a regardé froidement l’intrus qui était à bout de souffle.
Un son inhabituel a résonné dans ce lieu. L’intruse se demandait ce qu’était à l’origine du bruit, elle s’est concentré sur l’origine du bruit.
La mer au niveau de l’attaque de Mio…
La mer qui portait les vagues… s’est soudainement séparée.
La mer s’était divisée sur une rangée de plusieurs dizaines de mètres de l’endroit où Mio se tenait et le fond de la mer a été exposé.
C’était seulement un phénomène qui a duré plusieurs secondes mais l’intruse a déglutit en regardant cette scène.
“La propriétaire ? Alors il n’était pas seul.” (Mio)
Mio a levé son bras avec son éventail sans écouter la réponse de l’intruse qui était trop stupéfaite par ce phénomène pour pouvoir parler.
“Je suis désolé !!!” (Intruse)
Le bras, qui avait commencé à descendre, s’est stoppé. Parce que l’intruse a incliné la tête en montrant sa nuque lorsque que Mio a cru qu’elle allait se défendre.
“…” (Mio)
Peut-être que cela a piqué l’intérêt de Mio. La main de Mio s’est arrêtée et elle a attendu que l’intruse s’exprime à nouveau.
“Lorsque je suis allée sur la plage, ce petit a soudainement attaqué et… C’est ma faute. Je comprends que vous soyez en colère mais veuillez nous pardonner. Le traitement de votre blessure et la réparation de ce kimono sera à mes frais !” (Mio)
Mio a lentement abaissé son éventail et l’a remis dans son kimono. Elle lui a pardonné, ou plutôt, c’était parce que l’intruse a piqué sa curiosité.
Dans un monde où les gens ne connaissaient pas le mot ‘kimono’, l’intruse, qui était une fille aux cheveux noirs, l’a dit naturellement. La fille en question a fixement regardé l’éventail et on dirait que toute force l’a quitté.
“… Je ne suis pas blessé donc il n’y aura pas besoin de traitement. Et aussi, raccommoder mon kimono ? C’est malheureux, mais ce n’est pas quelque chose que vous pouvez réparer.” (Mio)
Il semblerait que Mio soit un peu déprimé à cause des traces des crocs sur son kimono, mais ce n’était pas déchiré. En fait, le seul genre de dommage était les algues qui ont été emportées par la mer et que ses vêtements ont été mouillés.
“J-Je suis désolée.” (Intruse)
“Voyons, si vous me donnez un coup de main et que vous m’invitez à dîner, je peux faire comme si rien n’est arrivé.” (Mio)
“Si je peux vous être utile ! Pour ce qui est du dîner, laissez-moi vous invitez ! Merci beaucoup ! Euh…”
“Mio-desu. Et vous, mademoiselle ?” (Mio)
“Hibiki. Mio-san, je suis vraiment désolée. Cet enfant réfléchit à son erreur alors…” (Hibiki)
À l’endroit où elle pointait, il y avait le loup qui avait la queue entre les jambes, mais il avait toujours un regard hostile envers Mio. Il ne semblait pas y réfléchir du tout.
“Il y réfléchit ?” (Mio)
“Désolée ! Horn, revient !” (Hibiki)
Le loup argenté est enveloppé de lumière et il a disparu dans la ceinture de Hibiki. En ayant vu cela, Mio a plissé légèrement ses yeux.
“Ce loup est un esprit qui vit dans un accessoire ?” (Mio)
“Je ne connais pas les détails mais c’est quelque chose comme un esprit gardien.” (Hibiki)
“… Je vois. Alors Hibiki, pourriez-vous m’aider à trouver les algues qui sont dans un bon état ?” (Mio)
“Les algues ? Hum… est-ce des algues wakame ou du varech ? Mio-san est une cuisinière ?” (Hibiki)
Les yeux de Mio se sont élargis aux mots désinvoltes lancés par Hibiki. Pour Hibiki, sa vraie raison de lui demander si elle était cuisinière, c’était parce qu’elle voulait continuer à en apprendre plus sur Mio. Bien sur, elle ne pensait vraiment pas que Mio puisse être cuisinière en l’ayant vu séparer la mer.
“?! Ça ! Y a-t-il du varech parmi eux ?!” (Mio)
“Hein ?! Ah, hum, c’est probablement la grande là-bas.” (Hibiki)
“Celle-là ?! Ou peut-être celle-ci ?!” (Mio)
Elle tenait actuellement les dites algues dans chaque main et elle a regardé Hibiki avec des yeux qui irradiaient une forte volonté.
“C-Celui que tient Mio dans sa main droite est probablement… du varech, je crois….” (Hibiki)
“D’imaginer que non seulement il ne serait pas vendu mais abandonné dans un coin ?!” (Mio)
En jetant celui de gauche, Mio détenait (probablement) du varech dans la main droite avec ses deux mains et le regardait comme un trésor.
(Hein ? Elle est vraiment une cuisinière ou quelque chose de proche ? J’ai entendu que le désert était un endroit où le bon sens est différent mais… Elle n’a pas été blessée après avoir été attaquée par Horn et elle a été capable de séparer facilement la mer en deux avec un éventail. Pour que quelqu’un comme elle soit une cuisinière…) (Hibiki)
Hibiki considérait sérieusement Mio.
“Hum, Mio-san. Celui que tu viens de jeter est probablement la chose nommée algues wakame et c’est utilisé dans la soupe Miso… Enfin, je veux dire que c’est un ingrédient qui ira bien dans la soupe.” (Hibiki)
Elle n’était pas sûre en l’ayant juste entraperçu mais Hibiki a quand même donné ses explications sur l’autre algue qui a été cruellement jetée sur la plage. Immédiatement après cela, Mio tenait à nouveau l’algue wakame et l’a nettoyé avec de l’eau de mer.
“Wakame ! C’est ça, c’était de l’algue wakame ! Ah, Hibiki-san ! Je remercie Waka-sama pour cette rencontre!” (Mio)
“Ahhh !!! Mio-san, c’est qui ce Waka-sama ? Ou plutôt, je suis désolé mais vous me faites mal et ça pue. Laissez-moi partir ~~!!!” (Hibiki)
Mio a enlacé Hibiki avec vigueur et force sans aucune retenue. Il y avait de l’algue wakame dans sa main gauche et du varech dans sa main droite.
Mio n’avait pas du tout remarqué, mais ce fût ainsi que ce sont rencontrés l’héroïne Otonashi Hibiki et Mio.